Histoire comparée de la CGT spectacle

par Marc Slyper

 La CGTLa Fédération CGT du spectacleLes Syndicats FédérésActualité politiqueHistoire sociale
1789   Révolution française 26 août Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 
1791    

2 mars. Loi d’Allarde supprime les corporations et proclame le principe de la liberté du travail, du commerce et de l’industrie.


22 mai et 14 juin. Lois Le Chapelier interdisant les coalitions de métiers et les grèves.


20 juillet. Interdiction de la concertation sur les salaires et les prix. Septembre Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Olympe de Gouges (1748 guillotinée en 1793)

Préambule : remplacement du mariage patriarcal et marital par un contrat social de l’homme et de la femme acceptant le principe du divorce. Elle défendait chaleureusement les droits des noirs et de mulâtres.

1792    11 août. Établissement du suffrage universel. 8-9 septembre. Émeute ouvrière à Tours.
1793   21 janvier Exécution du roi. 
1795   1 novembre Début du directoire. 
1796    30 mars. Gracchus Babeuf et les Conjurés créent le Comité insurrecteur des Égaux. Rédaction du Manifeste des Égaux, par Sylvain Maréchal. Aboutir à la collectivisation des terres et des moyens de production pour la parfaite égalité et le bonheur commun.

10 mai. Arrestation de Gracchus Babeuf, de Buonarroti et de 245  » Égaux « .
1797    

27 mai. Gracchus Babeuf et les membres de la  » Conjuration des Égaux  » sont guillotinés.

16 novembre. Grève des charpentiers de Paris.

1799   9 novembre (18 brumaire an VIII). Le coup d’État de Napoléon Bonaparte qui renverse le directoire ouvre une période de calme social et de réglementation favorable à l’employeur. 
1802    Création des chambres de commerce.
1803    

12 avril. Loi sur la réglementation du travail dans les manufactures et les ateliers, renouvelant également l’interdiction des coalitions ouvrières.

1er décembre. Création du livret ouvrier, sorte de passeport permettant à la police et aux employeurs de connaître la situation exacte de chaque ouvrier. Tout ouvrier voyageant sans son livret est réputé vagabond et condamné comme tel.

1804   18 mai Constitution de l’An XII, Napoléon devient empereur.
2 décembre Sacre de Napoléon en présence de Pie VII à Notre-Dame.

21 mars. Code civil premier statut juridique contractuel pour le travail : (article 1710) : « Le louage d’ouvrage est un contrat par lequel l’une des parties s’engage à faire quelque chose pour l’autre, moyennant le prix convenu entre elles ». Le code prévoit 4 catégories :

  • les propriétaires
  • les maîtres (négociants)
  • le preneur d’ouvrage (ouvrier vis à vis de l’entreprise, l’entrepreneur selon les ouvriers qu’il emploie)
  • les ouvriers

Ces catégories notamment les 2 dernières vont créer des sous-traitances en cascade et du marchandage massif de main d’œuvre.

(article 1781) : en cas de litige sur le salaire, la parole du maître l’emporte sur celle de l’ouvrier devant les tribunaux. Cet article ne sera aboli qu’en 1866.

1806    18 mars. Création des Conseils de prud’hommes pour régler les différends du travail. Les simples ouvriers n’y sont pas admis. Premier conseil des prud’hommes à Lyon
1809    11 juin. Décret complétant la loi du 18 mars 1806 sur les conseils de prud’hommes.
1848   22-24 février. Insurrection à Paris, qui renverse Louis-Philippe. Proclamation d’un gouvernement provisoire républicain dont Louis Blanc et l’ouvrier Albert font partie.













10 décembre. Élection du Président de la République. Louis-Napoléon Bonaparte est élu avec plus de 5 400 000 voix ; le candidat de l’extrême gauche, François, Vincent Raspail n’obtient que 37 000 suffrages.

28 février. Manifestation populaire rassemblant des milliers de travailleurs sur la place de Grève à Paris pour demander un ministère du Travail. Création d’une commission du Gouvernement pour l’Organisation du Travail présidée par Louis Blanc : la Commission du Luxembourg, formée d’ouvriers et de patrons.

1er mars. Proclamation du suffrage universel.

2 mars. Décret limitant la durée du travail à dix heures à Paris et à onze heures en province. Abolition du marchandage (recrutement de la main-d’œuvre par des intermédiaires).

27 mai. Les ouvriers deviennent électeurs et éligibles aux conseils de prud’hommes. La parité de représentation est établie.

1851   2 décembre Coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte prolongeant son mandat pour 10 ans.


 
1853    9 juin. Loi instituant une caisse de retraite pour les fonctionnaires.
1864   

17 février. » Manifeste des Soixante « , rédigé à l’initiative de Tolain. Il réclame une représentation ouvrière au Parlement et proclame la nécessité d’une action autonome de la classe ouvrière.

5 novembre. Publication des statuts de la Première Internationale.

25 mai. Loi Ollivier supprimant le délit de coalition et reconnaissant le droit de grève.
1866   3-8 septembre. Ier congrès de l’AIT tenu à Genève. On y vote des motions pour la journée de huit heures, la protection des femmes et des enfants au travail 
1868    

30 mars. Disposition gouvernementale tolérant les chambres syndicales

11 juillet. Loi créant une Caisse d’assurance décès et une Caisse d’assurance contre les accidents du travail. 2 août. Loi abrogeant l’article 1781 du code civil selon lequel, en cas de litige, la parole du maître l’emporte sur celle de l’ouvrier.

1869   6-12 septembre. IVème congrès de l’AIT tenu à Bâle. Les délégués français se prononcent dans leur majorité pour le collectivisme.

Décembre. Fondation de la bourse du travail à Paris.
1871  Création du 1er syndicat dans notre champ fédéral : celui des musiciens exécutants dont le siège est à l’Opéra de Paris. Il durera le temps de la Commune Section des machinistes de l’opéra

1er mars. L’assemblée confirme la déchéance de Napoléon III et de sa dynastie.

15 mars. Élection du Comité central de la Garde nationale.

18 mars. Début de la Commune de Paris, après une tentative de l’armée pour reprendre les canons de Montmartre et de Belleville

23 mars. Proclamation de la Commune à Lyon et à Marseille. 24 mars. Tentative de Commune à Nîmes, qui échoue. Proclamation de la Commune à Narbonne et à Toulouse. A Lyon, fin de la Commune.

8 avril. Loi accordant aux conseillers municipaux élus des communes de moins de 20 000 habitants d’élire leur maire.

21-28 mai. Au terme des combats de la « Semaine sanglante », les troupes versaillaises reprennent Paris. Il y a des milliers de morts, des dizaines de milliers d’arrestations. De nombreux militants, traqués par la police, fuient Paris et cherchent refuge en province ou à l’étranger.

17-23 septembre. Conférence de Londres de l’AIT. Karl Marx y fait adopter le principe de la constitution du prolétariat en parti politique dans chaque pays.

 
1874    19 mai. Création de l’Inspection du travail. Amélioration de la loi de 1841. Interdiction du travail des enfants avant 12 ans. La fille mineure est assimilée à l’enfant mâle de 16 ans. Des dérogations autorisent l’entrée dans le monde du travail dès 10 ans, mais avec une limitation à six heures par jour. La loi ne s’applique pas aux ateliers de famille et aux établissements de bienfaisance. La durée maximum de la journée de travail est de douze heures à partir de 12 ans. Le travail de nuit est interdit jusqu’à 16 ans pour les garçons et jusqu’à 21 ans pour les filles. Obligation du repos hebdomadaire.
18762-10 octobre. 1er congrès ouvrier de France tenu à Paris, coopératiste et mutualiste, sous l’influence de Jean Barberet.    
1879   

3 mars. Vote d’une loi d’amnistie partielle qui concerne les Communards. Elle sera promulguée le 5 avril.

20-31 octobre. 3e congrès ouvrier de France tenu à Marseille. Les collectivistes l’emportent sous l’impulsion de Jean Lombard. Création du Parti des Travailleurs socialistes de France, couramment appelé Parti ouvrier.

 
1880    

Janvier. Jules Ferry dépose deux projets de loi : le premier établit la gratuité de l’enseignement primaire, le second son caractère obligatoire et laïque.

7 février. Loi sur les conseils de prud’hommes. Les présidents et vice-présidents sont dorénavant élus parmi et par les membres des conseils. L’objectif est de réaliser enfin la parité effective de représentation. Un président patron est assisté d’un vice-président ouvrier, et vice versa.

1884    21 mars. Loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats professionnels ouvriers et patronaux.
188611-16 octobre. Congrès constitutif de la Fédération nationale des syndicats tenu à Lyon. Il était convoqué par des militants du POF et des groupes corporatistes de France.    
18873 février. Inauguration, à Paris, de la première Bourse du travail. 23- 28 octobre. 2e congrès de la Fédération des syndicats tenu à Montluçon    
188828 octobre- 4 novembre. 3e congrès de la Fédération des syndicats tenu à Bordeaux-le-Bouscat. Une majorité se prononce pour la Grève générale. Novembre. Le congrès syndical international de Londres adopte le principe d’une manifestation le 1er Mai.    
1889   26 juin. Loi accordant la nationalité française à, toutes les personnes nées en France, celles-ci pouvant la refuser à leur majorité. 
189013-18 octobre. 4e congrès de la Fédération des syndicats tenu à Calais. 19- 22 septembre. 5e congrès de la Fédération des syndicats tenu à Marseille. Rapport d’Aristide Briand sur la grève générale, adopté à l’unanimité. Constitution d’une chambre syndicale des artistes dramatiques, lyriques et musiciens (disparaît en 1894). Une nouvelle tentative en 1899 durera 2 mois 

1er mai. Première célébration française et internationale de cette journée. Elle a pour origine une journée de grève nationale lancée le 1er mai 1886 par les ouvriers américains demandant la journée de huit heures, mouvement qui s’est terminé dans le sang le 4 mai, avec la tragédie du Haymarket à Chicago.

2 juillet. Loi supprimant le livret ouvrier.

7 juillet. Loi sur l’élection de délégués à la sécurité pour les mineurs. 27 décembre. Des dispositions concernant le contrat de louage sont arrêtées, contre ses dérives entre les 4 catégories.

1891   

Juillet. Création du Conseil supérieur du travail (22 janvier), et de l’office du travail (21 juillet) ancêtre du ministère.

18-23 août. 2e congrès de la 2e Internationale tenu à Bruxelles.

27-29 novembre. Convention d’Arras : première convention collective française, signée entre syndicats de mineurs et compagnies houillères du Pas-de-Calais suite à un mouvement de grève.
18927- 8 février. Congrès constitutif de la Fédération des Bourses du Travail tenu à Saint-Étienne, animé par Fernand Pelloutier.  Août- octobre. Grève des mineurs de Carmaux, suite au licenciement du maire socialiste Jean-Baptiste Calvignac. Le mouvement s’achèvera avec la réintégration de Calvignac. Jean Jaurès rejoint le socialisme.

2 novembre. Réglementation des exceptions à l’application de la loi de 1874 et de la participation des femmes, des filles mineures et des enfants de moins de 16 ans aux travaux dangereux et insalubres. L’apprentissage ne peut commencer qu’à 13 ans, à 12 ans par dérogation si l’enfant possède le Certificat d’études primaires. La durée du travail est limitée à dix heures par jour pour les enfants de moins de 16 ans, à onze heures par jour pour les filles et les femmes et à soixante heures par semaine pour les enfants de 16 à 18 ans.

27 décembre. Loi organisant une procédure de conciliation et d’arbitrage dans les différends du travail par l’entremise, notamment, des juges de paix. Elle ne sera pratiquement pas appliquée.

189312-15 février. 2e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Toulouse. 27-30 avril. Congrès des travailleurs des chemins de fer.  









Août. 3e congrès de la 2e Internationale tenu à Zurich (Suisse). Les anarchistes sont exclus du congrès.

Février. Grève des mineurs de Rive-de-Gier, pour l’établissement de représentants du personnel auprès de la direction. 6 février. Loi établissant la capacité civile de la femme séparée de corps.

9 février. Procès du scandale de Panama.

12 juin. Loi sur l’hygiène et la sécurité sur le lieu de travail, améliorée par la loi du 11 juillet 1903.

189425-27 juin. 3e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Lyon. 17- 22 septembre. 6e congrès de la Fédération des syndicats tenu à Nantes, en commun avec la Fédération nationale des Bourses du Travail. Le congrès se prononce pour l’indépendance du mouvement syndical et la grève générale. Rupture avec les guesdistes. Revendication de transformer le contrat de louage de service en contrat de travail et d’adoption d’un code du travail. 1er syndicat des musiciens : Nancy 

29 juin. Loi sur les retraites ouvrières et les caisses d’assurance maladie des mineurs.

17 et 27 juillet. Nouvelles « lois scélérates » de sûreté générale contre les anarchistes.


18959-12 juin. 4e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Nîmes. 23-28 septembre. 7e congrès national corporatif, constitutif de la CGT, tenu à Limoges. Le cheminot A. Lagailse est premier secrétaire général.    
18969-12 septembre. 5e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Tours. 14- 19 septembre. 8e congrès national corporatif (2e de la CGT) tenu à Tours.  24-25 septembre. Congrès national du POSR. Scission de l’Alliance communiste révolutionnaire. 
189715-18 septembre. 6e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Toulouse. 20- 25 septembre. 9e congrès national corporatif (3e de la CGT) tenu à Toulouse.  

Septembre. L’Alliance communiste révolutionnaire rejoint le CRC qui devient l’année suivante le Parti socialiste révolutionnaire(PSR).
Mars. A Montreuil-sous-Bois, Georges Meliès construit le premier studio de cinéma.


 

21-24 septembre. 7e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Rennes.

26 septembre-1er octobre. 10e congrès national corporatif (IVe de la CGT) tenu à Rennes.

 Création des Syndicats de Musiciens de Lyon et Nantes20 février. Création de la Ligue des droits de l’homme et du citoyen.9 avril. Loi sur la responsabilité des accidents du travail, qui oblige le patronat à garantir le travailleur contre le risque d’accident du travail. Un droit d’indemnité est créé.
1898    Une proposition de code du travail est soumise à la Chambre. Plus qu’une compilation des textes elle propose notamment la création du contrat de travail, en tout cas l’encadrement du contrat de louage de service « pour cerner l’ensemble de ceux qui, en contribuant à la réalisation d’une marchandise ou, plus largement d’un produit, se trouvent liés par un contrat de travail à celui que l’on va appeler employeur. » Le code du travail sera finalement adopté par le Sénat puis la Chambre en 1927. Cette proposition s’accompagne de la reconnaissance de la subordination, d’abord technique, puis économique, enfin juridique à partir de 1931.
1899   3-8 décembre. Ier congrès général des organisations socialistes françaises tenu à Paris, salle Japy. Un texte de Jules Guesde condamnant la participation ministérielle –  » le millerandisme  » – est adopté. Un comité général composé des délégués des courants socialistes est constitué. 
1900

5-8 septembre. 8e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Paris.

10-14 septembre. 11e congrès national corporatif (5e de la CGT) tenu à Paris.

1er-9 décembre. Premier numéro de La Voix du peuple, organe de la CGT.

  

20-21 septembre. Congrès national du POF tenu à Ivry.

23-27 septembre. 5e congrès de la IIe Internationale tenu à Paris. La motion Kautsky, motion de compromis sur le  » cas  » Alexandre Millerand, est votée à l’unanimité.

28-30 septembre. 2e congrès général des organisations socialistes françaises tenu à Paris, salle Wagram. Le POF rompt. Le congrès échoue sur la question de la participation au gouvernement.

30 mars. Loi Millerand sur la limitation de la journée de travail, appliquée en deux temps: 1902: réduction à dix heures trente; 1904: réduction à dix heures.

30 septembre. Loi Millerand-Colliard limitant la durée du travail à soixante heures par semaine.
1901

17-21 septembre. 9e congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Nice.

23-27 septembre. 12e congrès national corporatif (6e de la CGT) tenu à Lyon.

 Syndicats des musiciens : Sète, Paris, Angers, Grenoble bientôt rejoints par : Bordeaux, Marseille, Lille, Rouen, Le Havre, Nice, Saint-Étienne etc

11 mai. Création de l’union des syndicats patronaux des industries textiles de France par des entrepreneurs.

26-28 mai. 3e congrès général des organisations socialistes françaises tenu à Lyon. Le PSR (vaillantistes [du nom d’Édouard Vaillant]) rompt.

21-23 juin. Congrès de fondation du parti radical et radical socialiste.

30 juin. Le Parti ouvrier français, le Parti socialiste révolutionnaire et l’alliance communiste forment l’unité socialiste révolutionnaire qui en 1901 deviendra le Parti socialiste de France.

31 décembre. Fondation de l’Union fraternelle des femmes.

31 janvier : arrêt historique de la cour de cassation rendant obligatoire le décret de mars 1848 interdisant le marchandage de main d’œuvre et encadrant le contrat de louage de service.

1 juillet : Loi sur les associations à but non lucratif.






21 août. Première conférence syndicale internationale à Copenhague (Danemark).

190222-27 septembre. 13e congrès national corporatif (VIIe de la CGT) tenu à Montpellier. L’unité est réalisée à l’intérieur de la CGT : la Fédération des Bourses, qui avait conservé depuis 1895 son autonomie au sein de la Confédération est maintenant complètement intégrée à celle-ci, sous la dénomination de Section de la Fédération des Bourses du Travail. La CGT adopte alors ses structures durables basées sur la double organisation horizontale et verticale. Progressivement, se mettent en place des Fédérations d’industries regroupant les salariés d’une même branche (en remplacement des fédérations de métiers). Les Bourses du travail se transformeront de leur côté en Unions départementales.1ère Fédération de métier appartenant au spectacle: La Fédération des Artistes Musiciens (G. Charpentier) les syndicats de musiciens étaient adhérents à la CGT. 

2-4 mars. Congrès national du Parti socialiste français tenu à Tours. C’est l’acte de naissance d’une organisation dominée par la personnalité de Jean Jaurès regroupant FTS, Confédération des socialistes indépendants et Fédérations autonomes.

26-28 septembre. Congrès de Commentry tenu par l’Union socialiste révolutionnaire. Création officielle du Parti socialiste de France (PSDF), Union socialiste révolutionnaire, emmené par Jules Guesde et Édouard Vaillant.

27 mars. La chambre adopte le principe de l’obligation du repos hebdomadaire qui ne concernait que les enfants de moins de 16 ans et les femmes.
190313 octobre. 40 000 ouvriers en grève dans l’industrie textile du Nord. Création du Syndicat des travailleurs de l’industrie électrique (STIE) à l’initiative d’Émile Pataud.2ème congrès de la Fédération des Artistes Musiciens : Bordeaux Décision d’adhésion direct à la CGT comme Fédération de métier. 12-14 avril. IIe congrès national du PSF tenu à Bordeaux.11 juillet. Loi sur les règles d’hygiène dans les ateliers.
1904

12-20 septembre. 14e congrès national corporatif (8e de la CGT) tenu à Bourges. Le 1er mai 1906 est choisi comme date d’entrée en lutte pour l’obtention de la journée de huit heures (les 3×8: 8h de travail, 8h de loisirs, 8h de repos).

20 décembre.- Premier congrès des syndicats chrétiens.

  

18 avril. Premier numéro de l’Humanité, quotidien socialiste. Directeur : Jean Jaurès.

9-11 août. Congrès national du Parti socialiste de France tenu à Lille.

14-20 août. 6e congrès de la IIe Internationale tenu à Amsterdam. Le « révisionnisme  » et  » l’ opportunisme  » sont condamnés. Vote d’une motion Bebel en faveur de l’unité socialiste en France.

1er mai. Loi supprimant les bureaux de placement payants.
190513 juillet. Première fédération des syndicats d’instituteurs de France. Création de la Fédération CGT de l’Éclairage.  

9 janvier début de la révolution russe de 1905


29 octobre-1er novembre. 2e congrès national du PS – SFIO tenu à Chalon-sur-Saône


6-9 décembre. Le Sénat vote l’ensemble de la loi sur la séparation entre l’Église et l’État.

15 juillet. Loi sur les conseils de prud’hommes. La voix prépondérante du président est supprimée et la procédure d’appel est modifiée.

18 juillet. Loi sur la rupture unilatérale du contrat de travail.

7 novembre. Déposition d’un projet de loi autorisant les fonctionnaires à se syndiquer.

1906

12 avril. Ouverture du premier congrès de la Fédération nationale des syndicats d’instituteurs. La première fédération de fonctionnaires est créée.

8-16 octobre. Congrès d’Amiens 15e congrès national corporatif (9e de la CGT). Adoption de la « Charte d’Amiens » qui affirme l’indépendance du syndicalisme vis-à-vis des organisations politiques. Il confirme les grandes orientations du syndicalisme français : – reconnaissance de la lutte de classe ; – lutte pour la suppression du salariat et du patronat (« l’expropriation capitaliste ») ; – prise en charge de l’économie par le syndicat devenant « groupement de production et de répartition, base de réorganisation sociale » – la grève générale comme moyen d’action. Si les syndiqués ont l’entière liberté d’agir en dehors du syndicat, au sein d’organisations politiques ou philosophiques, le syndicat pour sa part mène l’action contre le patronat sans se préoccuper « des partis ou des sectes qui, en dehors ou à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ». Plusieurs motions sont défendues: celle présentée par Keufer (syndicaliste réformiste) et celle présentée par Renard (syndicaliste guesdiste). La motion de Renard fut repoussée par 756 voix contre 34 ; Keufer retira alors sa motion pour se rallier à la motion transactionnelle présentée par Griffuelhes, au nom du Bureau confédéral de la CGT et qui recueillit 830 voix contre 8 et 1 abstention et devient la « Charte d’Amiens ».

  










1er- 4 novembre. 3e congrès national du PS – SFIO tenu à Limoges (Parti socialiste et syndicats, scrutin de liste, vote des femmes, militarisme).
23 février. La chambre vote le projet de loi sur les retraites ouvrières.

1er mai. Grève générale en faveur de la journée de huit heures. Violentes manifestations. Clemenceau décrète l’état de siège.
1909

2 février. Victor Griffuelhes démissionne de son poste de secrétaire général de la CGT.

12 juillet. Léon Jouhaux devient secrétaire général de la CGT.

5 octobre. Premier numéro de La Vie ouvrière de Pierre Monatte

Fédération Générale du Spectacle. Elle comprenait:


Fédération des musiciens

Union syndicale des artistes chorégraphiques

Union syndicale des artistes dramatiques

Union Syndicale des artistes lyriques

Union syndicale des choristes

Union Syndicale du petit personnel des théâtres et des concerts

Syndicat des machinistes et d’accessoiristes

Les électriciens du théâtre

 7 décembre. La loi garantissant le versement du salaire à intervalles réguliers (tous les 15 jours pour les ouvriers, tous les mois pour les employés) est adoptée.
191216- 23 septembre. 18e congrès national corporatif (12e de la CGT) tenu au Havre. Disparition de la Section des Bourses. Fusion des fédérations de métiers.   16 décembre. Grève générale contre la guerre organisée par la CGT.
1913 

Fédération Générale du Spectacle hors de la CGT pour non-paiement de cotisations.

28 décembre: Congrès de création de la Fédération des Syndicats du Spectacle à l’initiative des syndicats de Machinistes et Accessoiristes, d’Électriciens de Théâtre et celui des Choristes. Maintien de l’adhésion à la CGT.



Certains syndicalistes révolutionnaires s’associent aux anarchistes et à certains francs maçons pour créer une modeste coopérative, le Cinéma du Peuple.
29 juillet. Loi qui assure le secret et la liberté du vote grâce à l’usage des enveloppes, de l’isoloir et du bulletin dans l’urne.²
1914





27 février. Manifestation contre la guerre à Paris, à l’appel de l’UD de la Seine de la CGT. Malgré les engagements antérieurs contre la guerre, la majorité de la CGT s’engouffre dans l’union sacrée. Léon Jouhaux accepte des responsabilités nationales l’impliquant dans l’effort de guerre. Une minorité continue à s’opposer à la guerre.19 janvier: adoption des statuts de la Fédération des Syndicats du Spectacle. Minoritaire en adhérents par rapport à la Fédération Générale du Spectacle qui n’est plus confédéré. Le syndicat de Paris des musiciens fait basculer la décision de la Fédération des musiciens de rester à la Fédération Générale pour cause financière 

27 juillet. A l’appel de l’Union des syndicats de la Seine, les ouvriers manifestent contre la guerre. 30 juillet. Manifestations ouvrières dans de nombreuses villes françaises. Heurts avec la police.

31 juillet. Assassinat de Jean Jaurès par Raoul Villain. Le lendemain, l’ordre de mobilisation générale est proclamé : la Première Guerre mondiale commence.

4 août. Obsèques de Jean Jaurès. Le groupe parlementaire socialiste vote à l’unanimité les crédits de guerre et l’état de siège restreignant les libertés.

 
1915   5-8 septembre. Conférence socialiste internationale de Zimmerwald (Suisse) des opposants à la guerre, à laquelle assistent Alphonse Merrheim et Albert Bourderon. Manifeste à tous les prolétaires d’Europe pour la reprise des relations prolétariennes internationales. Début d’un mouvement pacifiste international. 
191624-25 décembre. Deuxième conférence nationale de la CGT. Débat sur la guerre, le ravitaillement et la production.  24-30 avril. Conférence socialiste internationale de Kienthal (Suisse). Huit français y participent, parmi lesquels Jean-Pierre Raffin-Dugens, Pierre Brizon, Alexandre Blanc ; Marie Mayoux, Alphonse Merrheim et Albert Bourderon s’étaient vu refuser leurs passeports.Novembre. Premières grèves dans les usines d’armement pour empêcher la diminution des salaires.
1917   


7 novembre Début de la « Révolution d’octobre ». en Russie
11 mai. Début d’une seconde vague de grèves (mai et juin), engagées par les ouvrières parisiennes de la couture. Juin. Grèves des métallurgistes
1918   






11 Novembre: Armistice

13-18 mai. Grandes grèves dans les usines d’armement de la région parisienne (100 000 grévistes).

18-28 mai. Très important mouvement de grèves dans les usines de guerre du bassin minier de la Loire, ainsi que dans d’autres régions.

1919














mai.- Unification des syndicalismes gazier et électricien au sein de la Fédération CGT de l’Éclairage. L’idée de la nationalisation est avancée pour la première fois par Henry Prêté.
20-21 mai Paris : 1er véritable congrès de la Fédération du Spectacle. A ce congrès fut décidé la réunification de la Fédération des Syndicats du Spectacle, de la Fédération Générale du Spectacle et de la Fédération des Musiciens, sous l’impulsion du syndicat de Paris. Elles constituent une fédération d’Industrie adhérente à la CGT. Les 2 et 3 août la Fédération des Artistes musiciens de France se dissout et la totalité de ses syndicats adhèrent à la Fédération du Spectacle. 

Février.- Nouvelle conférence syndicale internationale fixant les principes de ce qui allait devenir l’article 13 du Traité de Versailles créant l’ organisation international du travail et le BIT, organisme tripartite : syndicats de salariés, organisations d’employeurs, États. A Berne, conférence internationale des partis socialistes pour tenter de reconstituer l’unité de la IIe Internationale.

2-7 mars.- Congrès de fondation de l’Internationale communiste tenu à Moscou.

19-21 avril.- Mutineries sur les navires français de la mer Noire, auxquelles participent activement André Marty, aussitôt arrêté, et Charles Tillon.

31 août.- Fondation de la Confédération générale de la production française qui regroupe 1500 syndicats professionnels rassemblés en 21 fédérations.












16-19 mars.- Création, à Paris, de la Confédération internationale des syndicats chrétiens (CFTC).

25 mars.- Loi instituant les conventions collectives de travail destinées à fixer les salaires, l’organisation de la journée de travail etc…réellement appliquée après 1936.

23 avril.- Loi fixant à huit heures la durée de la journée de travail (et la semaine à 48 heures).

1920




























25-27 septembre.- Les minoritaires de la CGT tiennent une assemblée générale à Orléans et créent les Comités syndicalistes révolutionnaires.

27 septembre-2 octobre.- 21e congrès national corporatif (15e de la CGT) tenu à Orléans.














15 au 17 juin 2ème congrès de la Fédération du Spectacle. Naissance du journal fédéral Le Spectacle
 

8 janvier.- Inauguration du Conseil économique du travail à l’initiative de la CGT. 25-29 février.- 17e congrès national du PS-SFIO tenu à Strasbourg. Le retrait du parti de la IIe Internationale est décidé.

31 mai.- Marcel Cachin et L.-O. Frossard partent pour Moscou. Ils sont envoyés par la SFIO en  » mission d’enquête et de négociations « .

16 juillet-7 août.- 2e congrès de l’Internationale communiste tenu à Petrograd, puis à Moscou. Adoption des 21 conditions. Cachin et Frossard assistent au congrès. Juillet-août.- Congrès de Genève de la IIe Internationale.










25-30 décembre.- 18e congrès national du PS-SFIO tenu à Tours. La majorité décide d’adhérer à la IIIe Internationale. Scission de la minorité, qui maintient la SFIO.

7 mars.- Grève des mineurs du Nord. Jusque fin mai.

28 avril.- Un ordre de grève est lancé par la Fédération CGT des cheminots pour le 1er mai.

3 mai.- La grève s’étend aux mineurs, aux marins et aux dockers.

10 mai.- La grève s’étend à la métallurgie, aux transports en commun, au bâtiment et aux inscrits maritimes.

11 mai.- La grève s’étend au gaz, à l’électricité et au bois. Le gouvernement riposte en poursuivant la CGT pour obtenir légalement le droit de la dissoudre, en organisant les transports urbains et en faisant arrêter les dirigeants des cheminots.

22 mai.- La CGT décide la reprise générale du travail, sauf pour les cheminots.

15-19 juin.- 1er congrès de l’Internationale Syndicaliste Chrétienne tenu à La Haye.

15 juillet.- Loi autorisant les femmes à adhérer à un syndicat sans autorisation de leur mari.

31 juillet.- Loi interdisant toute propagande en faveur de l’avortement et de la contraception.

1921

4 janvier.- Naissance du journal Le Peuple, organe de la CGT.

13 janvier.- A la suite des grèves du printemps 1920, le tribunal correctionnel de la Seine prononce la dissolution de la CGT accusée de “ complot contre la sûreté de l’État ”. La CGT gagne en appel.

25-30 juillet.- 22e congrès national corporatif (16e de la CGT) tenu à Lille. Nets progrès de la minorité.

19-21 septembre.- Le Comité confédéral national de la CGT décide la dissolution des comités syndicalistes révolutionnaires.

27 septembre.- Le Comité central des CSR lance un appel pour la convocation d’un congrès extraordinaire de la CGT.

22- 24 décembre.- Congrès des minoritaires de la CGT tenu à Paris. Il est décidé la suppression provisoire des cotisations, l’élection d’une commission administrative et d’un bureau provisoire, chargés de convoquer le congrès de la CGT si, au 31 janvier, le CCN de la CGT n’a pas décidé de sa tenue.

27 décembre.- La Commission administrative de la CGT constate que les décisions du congrès minoritaire constituent de fait un état de scission. La minorité fixe alors au 22 juin suivant le congrès constitutif de ce qui sera la CGTU.

 Trois organismes pour les artistes dramatiques: le syndicat fédéré, le syndicat libre, l’Union des Artistes. Commission des 30 (10 par organismes)

15-17 mai.- Congrès national administratif du PC tenu à Paris. Les statuts sont adoptés et publiés. A partir du 1er janvier 1922, le Parti s’appellera PC-SFIC.

22 juin-12 juillet.- IIIe congrès de l’Internationale communiste tenu à Moscou.
















25- 30 décembre.- Ier congrès national du PC-SFIC tenu à Marseille.

4- 20 juillet.- Ier congrès de l’Internationale syndicale rouge tenu à Moscou. Losavski
192225 juin-1er juillet.- Ier congrès national de la CGTU tenu à Saint-Étienne. La tendance  » syndicaliste communiste « , emmenée par Gaston Monmousseau et Pierre Semard, l’emporte. Il est décidé de rejoindre l’ISR.22- 25 Octobre 3ème congrès fédéral. C’est la scission. La Fédération du Spectacle resta fidèle à la « vieille » CGT. Elle était composée principalement de syndicats de « province ». Son siège est fixé à Angers.13 mars : Les artistes lyriques et dramatiques créent l’Union des Artistes de langue française Dramatiques et Lyriques (plus tard et cinématographique) qui devint autonome.
La majorité des syndicats de musiciens restèrent à la Fédération du Spectacle (CGT), les autres à la CGTU, le Syndicat de Paris resta indépendant. Au congrès de Lyon, le 25 octobre 1922 l’ensemble des syndicats de musiciens mettent en place une conférence technique professionnelle et « proclament leur union indéfectible et décident de s’apporter l’aide et l’assistance les plus complète dans toutes les questions intéressant la défense de leurs intérêts professionnels».
 21 novembre.- Le Sénat rejette le droit de vote des femmes.
1922-1933










1930

Les deux courants demeurent éloignés. Le courant révolutionnaire qui semblait en passe de prendre la majorité à la veille de la scission, stagne dans une CGTU s’enfermant dans une attitude sectaire et une tendance à la politisation systématique. La CGTU mène cependant des luttes courageuses malgré une répression féroce. La CGT, de son côté, favorise le compromis au détriment de l’action des salariés. Chacune prône l’unité tout en campant sur ses positions.


1er et 2 novembre.- Formation du  » Comité des 22 « , qui rassemble sept représentants de la gauche de la CGT et huit membres de la minorité syndicaliste révolutionnaire de la CGTU dont le but est la réunification syndicale.



1927 La fédération du Spectacle revient à Paris. A partir de cette date elle ne cesse d’accroître son prestige.
1923 Création du gala de l’Union (Union des Artistes)



1er janvier 1928 : L’union des Artistes se transforme en syndicat des acteurs
15 avril. 1924- La chambre des députés vote un projet de loi accordant aux femmes l’électorat , l’éligibilité pour les élections municipales et cantonales des candidates communistes se présentent aux municipales de 1925.










Août 1924- Une circulaire gouvernementale reconnaît aux syndicats le droit de représenter les intérêts des fonctionnaires.







11 mars 1932 – Loi instaurant des allocations familiales pour tous les salariés.
1934Face au péril fasciste intérieur et extérieur, les deux courants se rapprochent. Ils mènent des pourparlers dès 1934. Création du Syndicat général des travailleurs du film (SGTIF).

20-23 mai.- XXXIe congrès national du PS-SFIO tenu à Toulouse. Programme d’action ; lutte contre le fascisme ; rapports avec le PC ; le Plan.

23-26 juin.- Conférence nationale du Parti communiste. Maurice Thorez présente la politique d’unité d’action. Jacques Doriot est exclu du PC-SFIC.

6 février Manifestation d’extrême droite devant la Chambre des députés. 15 morts

9 février.- Manifestation interdite du PC-SFIC et de la CGTU en riposte aux émeutes du 6 février. Violents heurts avec les forces de l’ordre : six morts.

12 février.1- Grève générale  » contre le fascisme  » lancée par la CGT, à laquelle s’associe la CGTU. Manifestations. A Paris, les deux cortèges, communiste et socialiste, se fondent en un seul, place de la Nation.

193524-27 septembre.- XXIXe congrès national corporatif (XXIIIe de la CGT) tenu à Paris. VIIIe congrès national de la CGTU tenu à Issy-les-Moulineaux. Le dernier soir se déroule une réunion commune CGT-CGTU à la Mutualité. Les deux congrès simultanés décident de la réunification qui se réalise au congrès de 1936. Le SGTIF réunit des adhérents CGT et CGTU. Il est adhérent de la Fédération de la chimie.  
19362-5 mars.- XXXe congrès national corporatif (XXIVe de la CGT), congrès confédéral d’unité tenu à Toulouse. Léon Jouhaux est élu secrétaire général. Parmi les six autres membres du Bureau confédéral figurent quatre ex-confédérés (René Belin, Robert Bothereau, Raymond Bouyer et Georges Buisson) et deux ex-unitaires (Benoît Frachon et Julien Racamond). CGT et CGTU participent à l’élaboration du programme du Rassemblement populaire (appelé ensuite Front populaire) qui devait remporter les élections législatives en mai 1936 (deux mois après le congrès de réunification).


Les grèves de juin 1936, ses acquis, entraînent un fort courant d’adhésion au syndicalisme qui profite essentiellement au courant révolutionnaire dans la CGT. Celle-ci se trouve renforcée dans ses orientations par l’apport de deux courants : insertion dans la vie nationale et lutte de classe se conjuguant pour donner son originalité au syndicalisme français.
Juillet : Congrès de réunification de la Fédération du Spectacle: Il modèle la physionomie actuelle de la Fédération :
Syndicats de musiciens regroupés au sein de la branche technique fédérale. Syndicat des acteurs (artistes dramatiques, lyriques, etc) : l’Union des Artistes. Syndicat général des techniciens de la production cinématographique Syndicat des Machinistes et Électriciens du Théâtre, Syndicat des Peintres décorateurs et petit personnel du Théâtre Syndicat des Régisseurs de Théâtres Le SGTIF rejoint la Fédération en 1938

30 juin: création du syndicat des Régisseurs de Théâtres


























Notre Fédération et ses syndicats du cinéma envisagent la fondation du Festival International du Film







26 avril et 3 mai.- Victoire électorale du Front populaire.













Juin.- Blum nomme trois femmes sous-secrétaire d’État. 4 juin.- Léon Blum forme un gouvernement composé de 16 socialistes, 14 radicaux et 3 USR.


Création du régime salarié intermittent à employeurs multiples pour les techniciens et cadres du cinéma.





11-13 mai.- Début des grèves avec occupation aux usines d’aviation du Havre et de Toulouse, pour protester contre le licenciement d’ouvriers grévistes le 1er mai.

26 mai.- Les grèves avec occupation des usines débutent dans la métallurgie parisienne ; de proche en proche, le mouvement va s’étendre aux autres branches industrielles et à toutes les régions.

7 juin.- Accords Matignon : augmentations de salaire ; extension des conventions collectives et institution de délégués du personnel ; semaine de 40 heures et 15 jours de congés payés.

12 juin.- La loi sur les 40 heures est votée. La mise en place de la loi des 40 heures se fera à partir d’octobre.

20 juin.- Loi sur les quinze jours de congés payés.

21 juin.- Loi sur les 40 heures de travail hebdomadaire.

24 juin.- Loi sur les conventions collectives modifiant et complétant la loi du 25 mars 1919.

30 juillet.- La chambre vote à nouveau pour l’intégralité des droits politiques des femmes.

31 décembre.- Loi sur la conciliation et l’arbitrage obligatoire des conflits du travail

1937   

30 janvier.- Adolf Hitler obtient les pleins pouvoirs pour 4 ans.

13 février.- Léon Blum annonce à la radio la nécessité d’une  » pause  » dans les réformes.

21 juin.- Démission de Léon Blum, auquel le Sénat a refusé les pleins pouvoirs financiers.





16 mars.- A Clichy, un meeting du Parti social français du colonel de La Rocque suscite des troubles. Les contre-manifestants de gauche se heurtent aux forces de l’ordre, qui tirent. Six morts.
1938













14-17 novembre.- 31e congrès national corporatif (25e de la CGT) tenu à Nantes. Les délégués se divisent sur les problèmes de l’indépendance syndicale et de la paix, après la signature des accords de Munich le 30 septembre. Mais ils s’entendent sur le principe d’une action contre les décrets-lois Reynaud.
  

13 mars.- Formation du second cabinet Léon Blum.






8 avril.- Chute du second cabinet Léon Blum.


28 octobre.- A son congrès de Marseille, le Parti radical décide de quitter le Rassemblement populaire.

18 février.- Loi abrogeant l’article 213 du code civil selon lequel la femme devait obéissance à son mari, supprimant l’incapacité civile relative à la personne pour la femme mariée, mais en raison des conflits avec d’autres lois elle est inapplicable.

4 mars.- Création de l’échelle mobile des salaires.

24 mars.- Les grèves avec occupation reprennent dans la métallurgie parisienne. Les ouvriers demandent le renouvellement des conventions collectives.

12 novembre.- Décrets-lois Reynaud portant atteinte à la loi des 40 heures, aux conventions collectives et au statut des délégués d’entreprise.

30 novembre.- Grève générale contre les décrets-lois Reynaud. Elle est brisée par la force. Le gouvernement sanctionne les grévistes dans les services publics et le patronat licencie massivement dans les entreprises privées.

1939

Avec la désagrégation du Front populaire, les désaccords se creusent entre les deux courants. L’attitude face aux événements internationaux va jouer un rôle majeur dans la division. Le pacte germano-soviétique permet à un groupe particulièrement réactionnaire (conduit par Belin qui deviendra ministre du travail de Pétain) d’emporter la décision de la direction confédérale majoritairement réformiste : les militants appartenant au Parti communiste et les organisations qu’ils dirigent sont exclus de la CGT. C’est à nouveau la scission.

18 septembre.- Le Bureau confédéral de la CGT vote une déclaration de rupture avec les communistes.

25 septembre.- La Commission administrative de la CGT approuve la décision du Bureau confédéral.

7 octobre.-  » Accords Majestic  » d’union sacrée entre la CGT et la Confédération générale du patronat français.

  

19 mai.- La Cour supérieure d’arbitrage rompt avec la jurisprudence de la Cour de cassation et admet que la grève fait partie intégrante du contrat de travail.

27-30 mai.- 36e congrès national du PS-SFIO tenu à Nantes. Face au danger de guerre, les divisions entre  » bellicistes  » (Blum, Zyromski) et  » pacifistes  » (Paul Faure) mettent la SFIO au bord de l’éclatement.

27 août.- Suspension des journaux communistes, après la signature du pacte germano – soviétique du 23 août.

3 septembre.- A midi, la Grande Bretagne se déclare en guerre avec l’Allemagne, la France suit son exemple à 17 heures.

26 septembre.- La dissolution du PCF est entérinée en Conseil des ministres.

8 octobre.- Arrestation de députés du PCF.

1939 Création de la Caisse des congés spectacles, gestionnaire des congés payés dans le domaine du spectacle.

1940









































9 novembre.- Dissolution des confédérations syndicales ouvrières et du CGPF. Le 15 novembre, signature par neuf dirigeant de la CGT et de la CFTC du « Manifeste » tentant de préserver l’indépendance du syndicalisme. Sous la direction de Benoît Frachon, le courant révolutionnaire conduit la lutte syndicale clandestine.
  

20 février.- La chambre vote à l’unanimité moins 2 voix, la déchéance des 60 députés communistes.

20 mars-3 avril.- Procès des parlementaires communistes qui avaient été inculpés au début d’octobre 1939.

21-22 mars.- Paul Reynaud (président du Conseil et des affaires étrangères) forme un gouvernement d’union nationale. 14 juin.- Entrée des troupes allemandes à Paris, le gouvernement déménage à Bordeaux.

17 juin.- Début des négociations entre des représentants de la direction du PCF et les Allemands pour la reparution légale de l’Humanité et de Ce Soir. Celles-ci échoueront.

18 juin.- Appel du général de Gaulle qui a rallié Londres le 17.

22 juin.- Signature à Rethondes de l’armistice franco-allemand.

2 juillet.- Le gouvernement français s’installe à Vichy.

10 juillet.- Les deux chambres votent les pleins pouvoirs constituant au maréchal Pétain. La majorité des parlementaires socialistes vote les pleins pouvoirs ; 36 socialistes (Léon Blum, Jules Moch, François Tanguy-Prigent ; Augustin Malroux…) sont parmi les 80 qui votent non. Août.- Premiers tracts résistants. Naissance de Libération sud à Clermont-Ferrand et du Musée de l’homme à Paris.

27 septembre.- Signature du pacte tripartite : Allemagne, Italie et Japon se porteront assistance en cas d’agression.

3 octobre.- Loi de Vichy sur le Statut des juifs. Décembre.- Premiers numéros de Libération-Nord et de Résistance. A Lyon, parution du premier numéro du Franc-tireur . Début de l’OMC à Paris.


















































11 novembre.- Manifestation de lycéens et d’étudiants à Paris à l’occasion de l’anniversaire de l’armistice de 1918, ils déposent une gerbe à la statue de Clemenceau avec une carte de visite, 150 manifestants sont arrêtés.
1941 La Cgt est dissoute, les fédérations sont…tolérés. La Fédération du Spectacle continue une permanence administrative pendant que d’autres militent au sein d’une Fédération clandestine en Zone Nord et en Zone Sud contre la politique de Vichy et du patronat français. 

24 janvier.- Création du Conseil national de Vichy. 29 mars- Création du commissariat général aux questions juives placés sous la direction de Xavier Vallat.

2 juin.- Proclamation du nouveau Statut des juifs par Vichy.

22 juin.- Début de l’attaque des troupes allemandes contre l’URSS.

21 août.- Pierre Georges (Fabien) exécute l’aspirant de marine allemand Moser au métro Barbés.

22 août.- Ordonnance des otages.

3 septembre.- A Auschwitz a lieu le premier gazage utilisant le zyklon B sur des malades et des prisonniers soviétiques.

5 septembre.- A Paris, ouverture au Palais Berlitz de l’exposition antisémite Le juif et la France.

20-23 octobre.- 27 otages communistes (dont un oppositionnel et un trotskyste) sont exécutés à Chateaubriant, comme otages. Ce sont au total 88 otages qui sont fusillés alors en France.

Novembre.- Sortie du premier numéro des Cahiers de Témoignage chrétien, de Combat et de Franc-Tireur.






26 mai.- Début de la grande grève des mineurs du Nord. Elle durera jusqu’au 9 juin.





















4 octobre.- Promulgation de la Charte du travail .
1942   


29 mai.- Le port de l’Étoile jaune est obligatoire pour les juifs de la zone Nord. Afin de manifester leur opposition, des français non juifs se promènent avec des imitations de l’étoile portant les mentions Zoulou, Papou… En représailles une trentaine d’entre eux seront arrêtés et enfermés au camp de Drancy jusqu’au 1 septembre.

16 avril.- Manifestation à Paris à l’appel des lycéens du lycée Buffon. Plusieurs lycéens sont arrêtés et fusillés.

1er Mai.- Manifestations hostiles à Vichy et aux occupants dans des villes de zone sud.

31 mai.- Manifestation de femmes rue de Buci à Paris.

5 décembre.- Sortie du film de Marcel Carné Les visiteurs du soir.

1943
17 avril.- accords de réunification de la CGT au Perreux-sur-Marne, dits accords du Perreux.


  

30 janvier.- Vichy fonde la Milice.

17 février.- Institution du Service du travail obligatoire (STO) pour les jeunes gens nés entre 1920 et 1922.

25 février.- Premier convoi de déportés politiques français pour Buchenwald.

19 avril.- Soulèvement du ghetto de Varsovie. Les combattants de l’Organisation juive de combat s’opposent à la déportation vers Treblinka. Le ghetto sera écrasé le 16 mai.

Mai.- Dissolution de l’Internationale communiste (Komintern).

27 mai.- Fondation du Conseil national de la résistance, et première réunion.

21 juin.- Arrestation de Jean Moulin à Caluire près de Lyon, lors d’une réunion dans la maison du docteur Frédéric Dugoujon.














1er Mai.- Manifestations en France à l’appel de la Résistance.













17 août- Début du tournage à Nice des Enfants du paradis de Marcel Carné. Le film ne sera achevé qu’en 1945.
19441944-1947 – Cohabitation des deux courants dans la CGT unique, symbolisée par l’existence de deux secrétaires généraux : Benoît Frachon et Léon Jouhaux. La CGT qui a participé à l’élaboration du programme du CNR (Conseil National de la Résistance, contribue à la « bataille de la production » et aux grandes réformes qu’il prévoyait. Pour la troisième fois de son histoire, après 1919 et 1936, le syndicalisme français prend un véritable caractère de masse. Dans cette période, en 1945, est fondée la FSM (Fédération Syndicale Mondiale), fédération syndicale internationale unitaire. En France, une organisation catégorielle de cadres (la CGC) se crée en 1946.





































18 août.- Appel à la grève générale des syndicats de la région parisienne. Appel à l’insurrection du Comité parisien de Libération et du CNR.






























































Les fédérations du spectacle clandestines et le comité de Libération du Cinéma participent activement à la libération de Paris et de l’ensemble du territoire. Dès le lendemain de la libération de Paris un bureau provisoire de la Fédération fut mis en place.
 

21 février.- Exécution de 27 militants de la MOI (Main d’œuvre immigrée) dont Manouchian et des membres de son groupe.

15 mars : La grande œuvre du CNR est l’adoption, à l’unanimité, du « Programme d’action de la Résistance ». Le rejet de l’attentisme et l’expérience de l’extension des luttes populaires (manifestations, grèves) imposent l’idée, y compris dans les milieux conservateurs, qu’une véritable renaissance nationale dépendra de la place et du rôle qu’y tiendront les travailleurs. Dans le domaine économique, l’idée fondamentale est d’enlever la maîtrise de l’économie aux « grandes féodalités financières » d’où un rôle nouveau de l’État orientant le développement économique selon un plan démocratiquement élaboré et s’appuyant sur la nationalisation des structures de base du développement économique. Les mesures sociales tiennent une place importante dans le programme : relèvement du niveau de vie, droit au travail, « reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale », plan complet de Sécurité sociale, extension des droits politiques, économiques et sociaux des populations colonisées, développement de l’instruction et de la culture considérées comme une condition fondamentale de la démocratie…


3 juin.- Le CFLN devient gouvernement provisoire de la République (GPRF). 6 juin débarquement des alliés en Normandie


20-23 juillet.- Écrasement du maquis du Vercors par la Wehrmacht 650 maquisards sont tués. 10 août.- Début de la grève des cheminots parisiens. 15 août.- Un convoi emportant les derniers internés du camp quitte Compiègne. A la même date, un convoi d’internés composés principalement de résistants quitte les quais de Pantin en direction de Buchenwald et Ravensbrück.

19-25 août.- Libération de Paris.

26 août.- Descente des Champs-Élysées par de Gaulle et le CNR.
































































5 octobre.- Proclamation du droit de vote des femmes 13 décembre.- Les Houillières du Nord sont nationalisées.
1945












27-29 mars.- Le comité confédéral national de la CGT se réunit pour la première fois depuis la guerre. Il se prononce pour l’unité syndicale mondiale.















































5 septembre.- Le CCN du 5 septembre 1945 officialise la  » dyarchie  » Jouhaux-Frachon à la tête de la CGT.




















1er Congrès après la libération de La Fédération des Syndicats du Spectacle (30 000 adhérents). A ce congrès les statuts sont réformés et entérinent la création des Régions Fédérales qui joueront un grand rôle pour éviter la scission de 1947.



















A ce congrès figuraient deux syndicats de la radio ; celui du personnel qui rejoindra la Fédération des fonctionnaires et celui des Speakers qui restera fidèle à notre Fédération


































Fondation du Syndicat des metteurs en scène
Création du Syndicat des Techniciens de la production cinématographique de ceux de l’Exploitation cinématographiques, Syndicats des Ingénieurs de l’Exploitation, Cadres et Employés de la Distribution, Opérateurs projectionnistes

27 janvier.- Libération du camp d’Auschwitz par les soviétiques. 4-11 février.- Conférence de Yalta avec Churchill, Roosevelt et Staline.









29 avril-13 mai.- Premières élections municipales depuis la Libération. Le PC se présente, avec ses filiales et ses alliés, sous l’étiquette “ Union patriotique républicaine antifasciste ”

7-9 mai.- Capitulation allemande.

15 mai.- La France devient membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

22 juin.- Création de l’École nationale d’administration, destinée au recrutement des hauts fonctionnaires qui doivent être à la fois des techniciens administrateurs.

26 juin.- 10e congrès du PCF.

17-25 juillet.- Ouverture de la conférence de Potsdam. Les trois grands se réunissent sans la France.

23 juillet-15 août.- Procès du maréchal Pétain.

6 août.- La première bombe atomique américaine (bombe A) est lâchée au japon sur Hiroshima (78 000 morts, 14 000 disparus, 40 000 blessés), la seconde atteindra Nagasaki le 9 août et provoquera 20 000 morts et 50 000 blessés.

11-15 août.- Congrès national du parti socialiste SFIO, Paris. Léon Blum revenu de captivité souligne la dimension humaniste de l’idéal socialiste.

1 octobre.- Référendum et élection de la première assemblée constituante.

21 novembre.- Formation du gouvernement de Gaulle comprenant cinq ministres communistes dont Thorez.


Loi instituant le congé de maternité 2 semaines avant et 6 après. Ce congé est obligatoire et indemnisé à 50%.

3 janvier.- Rétablissement de la gratuité de l’enseignement secondaire.

16 janvier.- Nationalisation des usines Renault.

14 février.- Publication des statuts des associations familiales.

22 février.- Création des comités d’entreprises.

1945. Une ordonnance rétablit le monopole absolu de l’État confié à la Radiodiffusion française (RDF).

17 mars.- Sortie du film Les enfants du paradis de Marcel Carné.











29 mai.- Création de la SNECMA























4 et 19 septembre.- Ordonnances de création de la Sécurité sociale.

4-9 octobre.- Ordonnances sur la Sécurité sociale.

2 décembre.- La Banque de France et quatre banques de crédit sont nationalisées (le Crédit lyonnais, la Société générale, le Comptoir national d’escompte de Paris, la Banque nationale pour le commerce et l’industrie)

21 décembre. – Création du commissariat général au Plan.

19468-14 avril.- 26e congrès de la CGT. Force ouvrière se structure en tendance. 4 mai congrès de fusion de tous les syndicats d’auteurs compositeurs dont certains existaient depuis le début du XIXème siècle: création du SNAC. Ce sera le seul syndicat d’Auteurs Compositeurs.


Pendant l’année, à la suite de l’activité du Comité de libération du cinéma, le poids de notre Fédération et de ses syndicats aboutit à la création du CNC, de IDHEC et du Festival du Film de Cannes.
Préambule de la constitution posant pour principe l’égalité des droits entre femmes et hommes dans tous les domaines. 1er janvier.- Fondation du CNPF.


Juin- Les ministres communistes Marcel Paul et Auguste Lecoeur (sous-secrétaire d’État à la Production industrielle) font adopter le statut du mineur qui fixe entre-autres les conditions de titularisation, d’embauche et de licenciement, réglemente la journée de travail, indexe les salaires sur ceux de la métallurgie parisienne…





10 novembre. – Élection de l’Assemblée nationale.





8 avril.- Nationalisation du gaz et de l’électricité 25 avril.- Nationalisation des grandes compagnies d’assurances.

17 mai.- Loi créant les Charbonnages de France.

31 juillet-3 août.- Grève des postiers.

30 septembre- Fin légale de l’abattement pour le salaire féminin.

19 octobre.- Loi sur la fonction publique reconnaît le droit syndical des fonctionnaires et leur accorde un statut particulier.

30 mars.- Insurrection à Madagascar.

31 mars.- Instauration du salaire minimum vital.

194719 décembre.- La plupart des militants groupés autour du journal Force ouvrière quittent la CGT. Ils formeront la CGT-FO.Congrès de la Fédération des Syndicats du Spectacle (50 000 adhérents), en présence du Secrétaire général de la CGT Benoît Frachon. La fédération et ses syndicats refusent la scission ainsi que toutes les régions fédérales à l’exception de la Région Est.Ils restent à la CGT: Syndicat National des Auteurs et compositeurs Syndicat National des Acteurs Syndicat des artistes de Variétés Syndicat des Chœurs et de la Danse Tous les syndicats d’Artistes Musiciens Les Syndicats des Techniciens et Cadres du Théâtre Syndicat des techniciens de la production cinématographique SGTIF Syndicats de l’Exploitation Cinématographique: Ingénieurs de l’Exploitation, Cadres et Employés de la Distribution, Opérateurs projectionnistes Syndicat des Speakers de la Radio





25-29 juin.- 11e congrès du PCF à Strasbourg.

27 juillet.- Dans un discours à Bordeaux, de Gaulle traite les communistes de  » séparatistes « .

22 septembre.- Naissance du Kominform.

19-26 octobre.- Élections municipales.

22 Janvier 1er ministère jeunesse, Arts et lettres Pierre Burban (6 mois)

31 mars.- Instauration du salaire minimum vital.

24 avril.- Élection aux Caisses primaires de Sécurité sociale. Sous l’égide de la Radiodiffusion française (RDF), la programmation régulière d’émissions de télévision commence depuis les studios de la rue Cognacq-Jay.

25 avril.- Grève chez Renault jusqu’au 16 mai.

1er Mai.- Grande manifestation à l’appel de la CGT sur le thème des revendications.

2 juin.- début de la grève des cheminots qui s’étend à toute la France entre le 7 et le 12 juin.

13 juin-1er juillet.- Grève des fonctionnaires des banques et des employés des grands magasins jusqu’au 27 juin. et chez Citroën. Septembre 1ère semaine du Théâtre en Avignon Vilar crée le festival Novembre.- Grandes grèves très dures. Démission de Ramadier et nomination de Robert Schuman .

28 novembre.- La CGT et le PC créent un comité central de grève.

19481947-1949 – Les tensions politiques à l’intérieur du tripartisme (alliance au gouvernement et à l’assemblée des trois grands partis politiques : socialistes, démocrates-chrétiens et communistes), se répercutent sur le mouvement syndical. Le choix de la tutelle américaine sur la vie nationale avec le plan Marshall renforce les désaccords. En décembre 1947, le courant réformiste désormais minoritaire et réuni autour de la revue Force Ouvrière, fait scission. Il crée la CGT-FO l’année suivante, tandis que la Fédération de l’éducation nationale choisit l’autonomie, ainsi que différents autres syndicats de moindre importance. La scission frappe également le syndicalisme international : en 1949, se crée la CISL (Confédération Internationale des Syndicats Libres) à laquelle adhère FO. En 1948 est créée l’Union Générale des Ingénieurs et Cadres CGT (UGIC). 

Adhésion à la Fédération du Syndicat des employés de Jeux

Juin 1948 Création de la Fédération Internationale des Musiciens (FIM) Ce sera une fédération internationale non alignée (regroupant à la fois des syndicats affiliés à la FSM, à la CISL et à la CMT, voir non alignés)










Septembre à la suite des mobilisations et du succès remporté contre les accord Blum-Byrnes est mis en place la Loi d’aide qui répartit sur l’ensemble du cinéma français une partie des recettes de la billetterie.

 

21 mars.- Création de la Régie Autonome des transports Parisien (RATP).

23 mars.- Création de la FEN (Fédération de l’Éducation Nationale).

12 avril.- Congrès constitutif de la CGT-FO.

Avril.- Grèves dans la métallurgie puis dans les mines.

22 avril.- Le conseil économique et social rejette l’échelle mobile proposée par la CGT.

16 juin.- Grèves chez Michelin à Clermont-Ferrand.

Septembre.- Grèves dans la métallurgie et l’aéronautique.

Octobre-novembre.- Grève des mineurs.

1949 La RDF devient la Radiodiffusion-Télévision française (RTF) qui, très centralisée, reste sous la dépendance des gouvernements successifs.
Le standard noir et blanc 441 lignes, maintenu jusqu’en 1956, est doublé par le 819 lignes . Première taxe sur les récepteurs : 3000 Francs (anciens).

1950-1960Ces années sont marquées par la guerre froide et la politique dite de troisième force (alliance du MRP et du Parti socialiste contre les gaullistes d’un côté et les communistes de l’autre) appuyée par FO et en partie par la CFTC. Celle-ci voit son influence progresser. Une minorité organisée depuis 1948 autour du SGEN (Syndicat Général de l’Éducation Nationale) tente d’orienter la CFTC dans une voie plus moderne. Elle souhaite l’abandon de la référence à la collaboration de classes, une prise de distance à l’égard de l’Église. Elle défend une vision progressiste, voire socialiste de la société. La CGT, tout en conduisant les luttes revendicatives, mène un combat contre les guerres coloniales et pour la défense de la paix. Quant à FO, essentiellement soudée par l’anticommunisme, elle prône la politique de la « présence » (être partout où se décide le sort des salariés). 








1952 Création de la Fédération Internationale des Acteurs (FIA) Comme la FIM ce sera une fédération internationale non alignée (regroupant à la fois des syndicats affiliés à la FSM, à la CISL et à la CMT, voir non alignés) 1955 Le SNA signe des protocoles d’accord sur l’enregistrement et le tournage. Ces accords conduisent le SNA a créer l’ADAMI.



15 juin 1956 : congrès de fondation du Syndicat Français des Acteurs qui regroupe : le Syndicat National des Acteurs le Comité National des acteurs le Syndicat de la Variété


juillet 1956 A l’occasion du congrès fédéral la branche technique musique qui regroupe les syndicats de musiciens se transforme en Union syndical le SNAM (Syndicat National des Artistes Musiciens de France et d’Outre-Mer)
1958 Syndicat National du Spectacle Télévisé.

1951

9 janvier.- Grève et manifestation à Paris contre l’arrivée du général Eisenhower, chef des forces alliées en Europe.

24 janvier.- Manifestations contre la venue d’Eisenhower à Paris comme chef des forces de l’Alliance atlantique. La police procède à 3300 interpellations.

26 janvier.- Interdiction en France de la FSM et de la revue du Kominform.

1952

26 mai.- Dans une réunion interne, André Marty est pour la première fois mis en accusation.

28 mai.- Manifestation communiste contre le général américain Ridgway. Arrestation de Jacques Duclos.

31 mai.- Perquisitions au siège de la CGT et du PCF.

1er juillet.- Jacques Duclos est libéré.

8 juillet 1952.- Échelle mobile des salaires.

1er octobre 1954 A l’appel du CRUA des attentats sur le territoire algérien lance la guerre de libération nationale.

8 février 1950- Vote de la loi sur les conventions collectives. 11 février 1950 Adoption du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti). 31 octobre 1951 convention collective des Théâtres Privés 8 juillet 1952.- Échelle mobile des salaires. 1954 Débuts de l’Eurovision



1956.  Invention du magnétoscope professionnel par la société américaine Ampex suivie de son apparition en Europe en 1958 dans les studios.

1956 – Adoption de la troisième semaine de congés payés – fond de solidarité pour les « vieux travailleurs » – réduction partielle des abattements de zone sur les salaires.

1957. La RTF reprend les studios Gaumont aux Buttes-Chaumont.

1958 – Création des ASSEDIC. Le paritarisme de gestion: le retour du patronat a égalité de postes et de voix avec les représentants des salariés. Contrairement à FO, la CGT se prononce pour intégrer l’assurance chômage dans la Sécurité Sociale. Notre position c’est que la salaire socialisé finance la protection sociale mutualisée et par répartition. Il ne s’agit pas de charges pour les entreprises mais bien de la gestion de la masse salariale, de la valeur créée par notre travail. La CGT était donc pour la gestion par des administrateurs salariés élus.

12 Mars Convention collective des tournées

1959  17 avril 1959 : Conclusion après des mois de conflit d’un protocole d’accord sur l’enregistrement entre le SNICOP (Syndicat national de l’industrie et du commerce phonographique) et le Syndicat national des artistes-musiciens de France et d’Outre-Mer (SNAM) Ce protocole a été complété par un protocole complémentaire sur la sonorisation de tous les films cinématographiques signé entre le SNICOP et le SNAM le 17 juillet 1959. C’est à cette époque que le SNAM crée la SPEDIDAM(E). 

Création par De Gaulle du ministère des affaires culturelles : André Malraux 1er ministre de la culture. En ne précisant pas la place de l’Éducation Populaire, coincée entre ministère des affaires culturelles et le ministère chargé de la jeunesse, cette nécessaire création va lui porter un coup fatal.

1959. Ordonnance de 1959 qui transforme la RTF en établissement public. Une ligne directe relie le bureau du ministre de l’Information à celui du directeur de la Télévision avenue de Friedland à Paris. Lancement du magazine d’actualité de Pierre Lazareff Cinq colonnes à la une. Mise au point du procédé « séquentiel couleur avec mémoire », ou SECAM, (625 lignes, 25 images/s) de Henri de France.

1961   17 octobre La manifestation à l’appel du FLN est réprimée par la police du préfet Papon. Cette répression fera près de 300 morts. 
1962  Création du SNRT par la fusion des deux syndicats de la radio-télé.le 8 février, une manifestation anti-OAS durement réprimée fait 9 morts, pour la plupart membres de la CGT, au Métro Charonne Accords d’Évian, fin de la guerre d’Algérie (18 mars)1962. Mise en orbite du premier satellite de télécommunication transatlantique américain Telstar et transmission des premières images de Mondiovision entre les « radômes » d’Andover aux Etats-Unis et de Pleumeur-Bodou en Bretagne.
1963    

1er mars : Grève générale des mineurs à l’appel de la CGT, CFTC, FO pour un rattrapage des salaires de 11%.

4 mars : Le décret de réquisition de De Gaulle entre en vigueur. Mais les mineurs, à 100% en grève répondent par « De Gaulle au charbon ».

13 mars : Les parisiens manifestent avec les mineurs de fer à Paris sur l’Esplanade des Invalides.

22-23 mars : Les femmes de mineurs ont joué un rôle décisif. Elles organisent des manifestations uniquement féminines. A Lille par exemple, ou à Lens, scandant « Jusqu’au bout avec nos maris ».

29 mars : Toutes les localités minières sont secouées de rassemblements, à Lens le mouvement culmine avec 80000 personnes dans les rues.

2-3 avril : Négociations et signature du protocole d’accord : salaires + 11% échelonnés jusqu’au 1er janvier 1964, quatrième semaine de congés payés, ouverture de discussions sur la durée de travail et l’avenir de la profession.

5 avril : Reprise du travail. La moisson de 1963 dans les mines, c’est aussi 6500 nouveaux syndiqués CGT.

Création de la 1ère maison de la culture à Bourges

1964Le courant « Reconstruction » de la CFTC (l’ancienne minorité) obtient du congrès la « déconfessionnalisation » de l’organisation qui devient désormais CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail). Une petite minorité décide cependant de maintenir la CFTC et fait scission.   

1964. Vote d’une nouvelle loi sur la radio et télévision désormais placées sous la tutelle (et non plus l’autorité) du ministre de l’Information. La RTF devient Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF). Jean Bernard Dupont est le premier directeur de l’ORTF. Naissance de la deuxième chaîne (noir et blanc, 625 lignes) le 18 avril. Premières liaisons Japon Europe avec la NHK.

1964, création de l’Association de Soutien aux Théâtres Privés apporte une solution structurée. Placée sous l’autorité de la Direction du Théâtre au sein du Ministère de la Culture dirigé par André Malraux, l’ASTP se voit confier une première mission : offrir, sur proposition d’un comité de sélection, des « garanties » aux exploitants de spectacles nouveaux, permettant de résorber partiellement leurs éventuels déficits.

1964 vignette de sécu

1965  Création du SFA (Syndicat Français des Artistes Interprètes) par la fusion des: Syndicat Français des Acteurs Syndicats National des Chœurs Syndicat National de la Danse Syndicat des Marionnettistes et des Guignolistes. 1965, une réforme essentielle renforce l’autonomie de l’ASTP en impliquant beaucoup plus fortement les professionnels dans l’administration de l’Association. C’est cette année qu’est crée la première annexe spécifique du Régime d’Assurance chômage : l’Annexe VIII des personnels de la production cinématographique.
1966Le premier accord d’unité d’action est signé entre la CGT et la CFDT. FO refuse de s’y rallier.  Décret instituant une représentativité irréfragable de la CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC.Mai-Juin grèves de plusieurs mois des studios d’enregistrement, à l’appel su Snam, qui aboutiront à la conclusion en 1969 d’un accord collectif sur l’enregistrement avec le Snep (Syndicat National de l’Édition Phonographique) qui a remplacé le SNICOP.
1967    

1967 Création des ANPE et des premières antennes Spectacle.

Marcel Landowski directeur de la Musique lance son plan décennal pour la musique qui va mettre en place le tissus orchestral de notre pays. Création de l’orchestre de Paris. Novembre Manifestations contre les ordonnances de sécurité sociale

7 novembre 1ère grève lycéenne, création des CAL comités d’action lycéens

1968Si les grèves de mai-juin sont d’une puissance inégalée, elles n’entraînent pas le fort mouvement d’adhésions de 1936 et 1945. Les organisations syndicales ont été certes très actives dans le mouvement mais sont divisées sur les perspectives politiques et la tactique des luttes. 











Difficultés de la reprise du travail car manque de perspective politique du PCF, comme de toute la gauche, (la fameuse « courroie de transmission » entre PCF et direction de la CGT) joue à fond. C’est à cet éclairage que l’on peut comprendre les difficultés à faire voter la reprise du travail, à Billancourt comme ailleurs. Les ouvriers et travailleurs trouvent les résultats des accords de Grenelle pas à l’échelle de la grève générale qui a bloquée l’ensemble de l’économie.

Mai 68, grève des personnels de l’ORTF, l’information télévisée est assurée 23 journalistes non-grévistes Les contestataires de 68 sont limogés, mutés ou mis en « congé spécial » et certaines émissions supprimées dont Cinq colonnes à la une. Disparition du SLII remplacé par le Comité interministériel pour l’information (CII). Apparition de messages publicitaires de marques (textiles, alimentation et électroménager) sur la première chaîne dont la gestion est confiée à la Régie Française de Publicité. Un an après le lancement de la couleur, 200 000 récepteurs ont été vendus contre un million prévu.



Extension de la quatrième semaine de congés payés (adoptée le 2 mai, avant les mouvements de grève) loi reconnaissant la section syndicale d’entreprise augmentation du SMIG de 35% augmentation des salaires de 15 à 20% parfois plus échelle mobile des salaires dans de nombreuses branches retour progressif aux 40heures hebdomadaires abandonnées après la guerre.
1969L’UGIC devient UGICT-CGT organisant les ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise Création de l’USPAOC Pour répondre au débat qui traverse l’animation socio culturelle entre fonction publique territoriale et secteur privé et associatif, éducation populaire des professionnel·le·s et la fédération créent l’USPAOC. Cela permet, également, à son secrétaire général, venu du PCF à la suite de 1968, de devenir secrétaire général de la Fédération.1969. Le nouveau Président (G. Pompidou) et son Premier Ministre Jacques Chaban-Delmas, annoncent une réforme de l’ORTF dont la tutelle est transférée à Matignon alors que le ministère de l’Information est supprimé. Nomination de la commission Paye dont les membres sont chargés de réfléchir et de proposer des changements à apporter à l’Office. La réorganisation de l’ORTF prend forme et les informations des deux chaînes sont confiées à de nouveaux responsables qui ne sont plus sous l’autorité du directeur de la Télévision :  Pierre Desgraupes sur la « Une » et Jacqueline Baudrier sur la « Deux ». 85% des émissions de la deuxième chaîne sont diffusés en couleur.

Courant 1969 l’Unedic crée l’annexe X au régime général d’Assurance Chômage. Il faut 1014heures de’ travail pour ouvrir des droits.

29 décembre Après des mois de grèves et de mobilisations des Artistes interprètes, l’Assemblée nationales adopte à l’unanimité la loi instituant une présomption de salariat quasi irréfragable pour les Artistes interprètes.

1970Au cours de son Congrès, la CFDT se prononce pour un « socialisme autogestionnaire » et reconnaît l’existence de la lutte des classes. Au cours des années 1970 se crée le SFRT, Syndicat Français des Réalisateurs de Télévision, devenu en 1996 le Syndicat Français des Réalisateurs. 1971 – Loi sur le paiement mensuel des salaires – accords syndicats-patronat puis loi sur la formation professionnelle continue.
1972La CGT approuve la signature du Programme commun de gouvernement par les partis de gauche (communiste, socialiste et mouvement des radicaux de gauche). Depuis plusieurs années, la CGT défendait l’idée de ce programme à l’élaboration duquel elle était prête à participer, ce que le refus des autres organisations syndicales ne permit pas. Elle devait soutenir ensuite ce programme politique, aliénant ainsi une part de son autonomie.  






1972 Création de l’Afdas tout d’abords consacré au spectacle vivant.





1973    

1973. Création du Haut Conseil de l’Audiovisuel composé de parlementaires et d’experts et présidé par le Premier Ministre dont le rôle est de réfléchir sur quelques un des grands problèmes de l’Office.

18 juillet 1973 
Loi sur la résiliation unilatérale du contrat de travail. Le contrat de louage de service est définitivement remplacé par le contrat de travail. La loi impose le respect de procédures de licenciement et notamment la notification, par lettre recommandée au salarié, des motifs de son licenciement.

1974Un second accord est signé entre la CGT et la CFDT. Plus complet que le précédent, il est plus précis également sur les modalités d’action. Entre-temps, la CFDT a condamné les actions « aventuristes » qu’elle favorisait depuis 1968.






1974 Création de la FISTAV Fédération Internationale des Syndicats des Travailleurs de l’Audiovisuel (Elle sera affiliée à la FSM).


 1974 – Décret sur les CHS (Comité d’Hygiène et de Sécurité) – accord interprofessionnel, instituant l’indemnisation du chômage à 90% en cas de licenciement économique. La Loi du 7 août 1974 prévoit le démantèlement de l’ORTF en sept entités : trois chaînes (Télévision Française 1, Antenne 2 et France-Régions 3), la Société Française de Production (SFP), Télédiffusion de France (TDF), Radio France, et l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), sociétés dirigées chacune par un président (Pierre Emmanuel à l’INA) et un conseil d’administration.
1975  1975 Fondation du Syndicat National des Artistes Plasticiens (SNAP) 

1975 Création du GRISS, (qui devient en 2003, AUDIENS) mandaté par les Caisses de retraite du spectacle (déjà existantes depuis plusieurs années) pour gérer les retraites complémentaires des salariés de ces secteurs.

1975 – Loi sur le contrôle des licenciements économiques.

1976 1976 A l’occasion de son congrès la Fédération du Spectacle adopte la revendication de mise en œuvre d’un Guichet Unique des cotisations sociales.  

1978. Mise en chantier des studios de Bry-sur-Marne par la SFP.
1979À son congrès de Brest, la CFDT décide du recentrage de son orientation. Elle entend désormais s’appuyer sur le réalisme et la négociation. Elle abandonne ses élans révolutionnaires issus de 1968. Elle réfute la conception d’affrontement global sur laquelle était basée l’unité CGT-CFDT. En fait, la rupture est consommée dès 1977, en lien étroit avec celle des partis de gauche. Les accords signés à partir de ce moment auront très peu d’effet.   1979 – Loi encadrant les contrats à durée déterminée.
1980   13 septembre au 20 octobre : XXIème session de l’UNESCO, adoption de la recommandation relative à la situation de l’artiste. 
1981  Le Syndicat National des Techniciens de la Production Cinématographique et Télévisuelle refuse les orientations de la Fédération et scissionnent pour créer un syndicat autonome (SNTPCT). Les adhérents fidèles aux orientations fédérales créent le Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs (SNTR) au sein de la FNSAC-CGT.10 Mai Victoire électorale de la gauche 
1981-1990La CGT, comme la CFDT, saluent la victoire de la gauche en 1981 et appuient les premières réformes. Dès 1982, les attitudes divergent : la CFDT soutient le plan d’austérité du gouvernement tandis que la CGT le critique sans pour autant être en mesure de susciter une mobilisation. FO demeure pragmatique et continue à prôner la « politique contractuelle » (il faut attendre son congrès de 1989 pour qu’elle affirme une certaine volonté de lutte). Dans les années qui suivent, les syndicats sont confrontés à l’approfondissement de la crise de société et aux mutations profondes qui bouleversent le salariat. En même temps que l’on peut parler de crise du syndicalisme, les luttes prennent, depuis 1986, un caractère nouveau marqué par une responsabilité plus grande des salariés.






































































1982 Fusion du Syndicat des techniciens du Théâtre et du Syndicat des Administrateurs et cadres du Théâtre pour constituer le SYNPTAC.

Le succès de la Gauche, après des années d’attente et de déception, son discours :«faites nous confiance, nous gouvernons pour vous» auront pour effet de produire un recul du nombre de syndiqués et du mouvement associatif. L’enjeu paraît clairement la volonté de limiter le poids des organes de «contre pouvoir».


Fête de la musique : Sa première édition a lieu le 21 juin 1982 mais elle est officiellement déclarée le 21 juin 1983















































1989 chute du mur de Berlin

1981 – Loi sur le travail à temps partiel.
Jack Lang ministre de la culture double le budget du ministère pour l’amener à près de 1% du budget de l’État.


1982 – Réduction de la durée légale du travail à 39 heures institution de la cinquième semaine de congés payés abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans extension des droits syndicaux, création du droit d’expression des salariés création des CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail).


1982 Création de la Haute Autorité présidée par Michèle Cotta dont les neuf membres sont nommés à parité par le Président de la République, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Sénat.


1982 ordonnance reconnaissant l’Usage constant du CDD dans 4 branches professionnels (le CDD dit d’Usage).


1985 Loi Lang sur la propriété Intellectuelles institue le droit voisin au droit d’auteur et les licences légales pour copie privée et rémunération équitable. Cette loi va permettre à la France de ratifier la convention de Rome. Le CEO cède la place à Médiamétrie, organisme de droit privé chargé de la mesure d’audience à la télévision et la radio

1986 La Haute Autorité est remplacée par la Commission nationale de la Communication et des Libertés (CNCL)

1986 création du Fonds de Soutien chanson/variétés/Jazz en s’appuyant sur les professionnels privés et les syndicats de salariés CGT qui gère la taxe parafiscale sur les spectacles de variété, chanson, jazz. Premières manifestations organisées par la FNSAC suite aux premières attaques du CNPF contre les annexes 8 et 10.

1987. Trois nouvelles chaînes privées dans le PAF (paysage audiovisuel français). La CNCL choisit le groupe de repreneurs mené par Bouygues pour le rachat de TF1 évinçant celui mené par Hachette et Havas. Francis Bouygues devient PDG de TF1 assisté par Patrick Le Lay. Le cinquième réseau est attribué au tandem Hersant Berlusconi actionnaires à 25% chacun: la Cinq garde le même nom.

1988 Catherine Tasca, nouvelle ministre de la Communication élabore ses fameux décrets dont celui qui oblige à l’externalisation des productions des diffuseurs publics.

1989. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) se substitue à la CNCL. Composé de neuf membres désignés sur le modèle de la défunte Haute Autorité

1990-1995Ces années voient la remise en cause des grandes utopies qui ont marqué le siècle et influencé le mouvement syndical : les sociétés socialistes se sont effondrées, les tentatives réformistes ont avorté. Le mouvement syndical connaît de nouveaux éclatements : création du SUD-PTT et du CRC-Santé par scission des fédérations CFDT, explosion de la FEN qui se divise en deux (avec la création de la FSU). Simultanément s’opère des recompositions : des organisations autonomes, essentiellement issues du secteur public se regroupent à l’initiative de la FEN et de la FGAF (Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires) en créant en 1993 l’UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes) avec, comme objectif leur « reconfédéralisation ». Dans le même temps, le libéralisme fait des ravages et les syndicats sont confrontés à une situation grave : précarité, chômage, marginalisation, bas salaires, dévaluation des qualifications, remise en cause des droits sociaux menacent la société d’implosion. Confronté à ce défi, le syndicalisme dispersé doit retrouver son efficacité en dépassant ses désaccords idéologiques. L’orientation de la FSM que la CGT tente depuis vingt ans d’infléchir dans le sens de la démocratie et de l’indépendance, tourne le dos à ces principes à un point tel qu’elle décide de la quitter (décision du congrès de 1995). La fin de l’année 1995 voit se développer de grandes luttes sociales. D’importantes grèves et manifestations ont lieux pour la défense du système des retraites, le maintien des régimes spéciaux et pour l’emploi (plus de deux millions de manifestants). Ce mouvement précipite un remaniement ministériel. Il est également révélateur de divergences profondes sur ces dossiers entre les organisations syndicales. Les positions et orientations de la CFDT (soutien au plan Juppé) conduisant à des reculs sociaux, impulsées par l’équipe animé par Nicole Notat va créer une première crise interne 



1993 la FISTAV se dissout et fusionne avec l’ISETU (Secrétariat International des Syndicats des Arts, des Mass-Média et du Spectacle – regroupant des syndicats affiliés à la CISL), pour construire la MEI qui se rattachera à l’UNI pour devenir UNI-MEI.






















21 Mai 1995 Le Snam organise le concert des Mille pour la défense des orchestres permanents. Pour la première fois apparaît dans le champ fédéral la revendication de loi cadre pour la musique. Cette revendication sera reprise au niveau fédéral dans les mois qui suivent et deviendra revendication d’une loi d’orientation.







Novembre 1991: A l’appel de notre seule Fédération une manifestation nationale réunit à Paris 10 000 manifestants pour la défense des annexes 8 et 10. La mobilisation se poursuit en décembre avec l’assemblée générale qui remplit la grande salle su TNP à Chaillot en multiplex avec nos régions.

Juillet 1992 occupation de l’Odéon, grève de 24h00 du festival d’Avignon contre les attaques du patronat contre notre régime spécifique d’assurance chômage. Les suites : Septembre mobilisations et grèves dans tout le pays.


Décembre 1992 Création de la Commission Paritaire nationale Emploi et Formation du Spectacle Vivant. Cela se traduit par : 10 février 1993 Jack Lang et Martine Aubry présentent « 22 mesures pour améliorer les conditions de travail et d’emploi des professionnels intermittents du spectacle ».

29 mars 1993 Institution d?un Conseil National des Professions du Spectacle (CNPS).
Extension des conventions collectives Entreprises artistiques et Culturelles, Théâtres privés, Tournées.


18 octobre 1994 début de la grève du doublage, à l’appel du SFA, rejoint pat le SNLA-FO et le SYDAS-CFDT.


5 janvier 1995 fin de la grève du doublage en vue de l’ouverture des négociations.
1996. Lancement en décembre de TPS (télévision par satellite) constitué par TF1 (25 %), France Télévision Entreprises (France Télécom /France Télévision 25%), M6 (20 %), CLT-UFA (20 %) et Suez Lyonnaise des Eaux (10 %).


1996 Nouvelle négociation des annexes 8 et 10. Les règles d’indemnisation du régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle doivent être négociées avant le 31 décembre 1996.


la loi du 12 avril 1996 portant diverses dispositions d’ ordre économique et financier fait figurer la Société française de production sur la liste des entreprises publiques privatisables.

Automne 1996 et début 1997 Conflit social avec de nombreuses manifestations sur le dossier de l’assurance chômage cinéma spectacle: occupation de la Cité de la musique et de nombreux lieux publics.
1996 est créée la COPDAF, Coordination pour la Production et la Diffusion Artistique en France, à laquelle adhère l’ensemble des organisations, festivals, fédération d’employeurs des spectacles. Nos interventions aboutirons au départ des organisations d’employeurs. La Copdaf continue son activité et saisit la commission de Bruxelles sur l’application de la présomption de contrat de travail à des artistes européens indépendants après avis motivé et lettre de mise en demeure, malgré les réponse de la France la commission saisit la CJUE et fera condamner notre pays.


Décembre 1996 Suspension des négociations sur l’assurance chômage. Nomination d’un médiateur, M. Pierre Cabanes, Conseiller d’État.


10 Mars 1997 Remise du rapport « Cabanes » qui préconise la mise en place d’une commission mixte paritaire avec 4 objectifs précis : Définition des conditions dans lesquelles, il peut être fait appel aux contrats à durée déterminée « d’usage », généralisation d’un guichet unique pour les organisateurs occasionnels de spectacles vivants et signature d’une convention nationale de partenariat pour la lutte contre travail inégal..


Avril 1997 Prorogation du régime d’assurance chômage des intermittents (annexes 8 et 10 du régime de l’UNEDIC) jusqu’en décembre 1998.


21 mai 1997 Signature d’une convention nationale de partenariat de lutte contre le travail clandestin dans le secteur du spectacle.


12 octobre 1998 Accord sectoriel inter branche « encadrant » le recours au contrat à durée déterminée dit d’usage dans le spectacle vivant, le cinéma et l’audiovisuel. 27 octobre 1998 le CNPF devient le MEDEF, glissement de patronat à mouvement des entreprises.

1999En 1999, lors du 46ème congrès, la CGT décide d’adhérer à la CES, sans rien renier de son histoire, de son identité. Elle s’est intégrée et représente une composante importante du syndicalisme européen.   

20 janvier 1999 Modification et prorogation des annexes 8 et 10 jusqu’au 31/12/99.

18 Mars 1999 Loi modifiant l’ordonnance de 1945 relative au spectacle (licences d’entrepreneur de spectacle).


1er Novembre 1999 Création du Guichet Unique du Spectacle Occasionnel (Guso).

2000-2004














































































Cette période est caractérisée par des mouvements sociaux d’envergure, tant au niveau national qu’aux niveaux européen et international. Dans certains, l’exaspération des travailleurs conduit à la radicalisation des formes de luttes. Le coup de tonnerre d’avril 2002 lors de l’élection présidentielle suscite un sursaut du syndicalisme français. C’est la conséquence de l’insuffisante prise en compte des aspirations et besoins des salariés, de la société par le gouvernement précédent. Face aux enjeux sociétaux et au projet de « refondation sociale » du Medef, le mouvement social est à la recherche de son unité. Dès la fin de la première année de travaux, les minces résultats de la refondation sociale montrent les limites (faiblesses) de la stratégie patronale. La CGT y contribue fortement tout en œuvrant pour un renouveau du syndicalisme. Le faible taux de syndicalisation, l’absence d’organisations syndicales dans la majorité des entreprises, particulièrement dans le secteur privé, et la persistance des entraves au fait syndical demeurent des caractéristiques profondes de la situation sociale en France. Pourtant, le degré de confiance que les salariés accordent à priori aux syndicats n’a jamais été aussi important. Le syndicalisme français continue de porter des approches différentes pour répondre à l’énorme déficit social d’une société toujours en crise. Depuis son 46ème congrès, la CGT agit pour se renforcer, tout en considérant que l’unité syndicale est efficace sans menacer son identité. L’unité syndicale est d’ailleurs une aspiration des salariés.


47ème Congrès de la CGT 24 au 28 mars 2003 Montpellier. La CGT adopte les orientations de Nouveau Statut du Travail Salarié (NSTS) et de Sécurité Sociale Professionnelle. Le nouveau circuit de versement de la cotisation syndicale -le COGETISE- est validé.


En 2003, la CFDT connaît une nouvelle crise interne importante suite à ses positions sur le dossier des retraites. De nombreux syndiqués, militants et des organisations la quittent. Beaucoup rejoignent la CGT (santé, commerce, cheminots, transports routiers, banques…). Durant toute cette période, le syndicalisme européen s’oppose à la conception de la construction européenne engendrant une déréglementation, la remise en cause des services publics, etc.… (euro-manifs, grèves…).

 
































2002 : malgré le vote de ses adhérents, en application de ses statuts, qui refusent la désaffiliation de la CGT, de la Fédération et du Snam, le SAMUP, syndicat de Paris des Artistes Musiciens, sous la pression de son secrétariat et en désaccord avec les orientations du Snam et les résolutions de ses congrès, notamment en matière de démocratie syndicale, scissionne.



























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Avril 2002: Jospin n’est pas au 2ème tour de l’élection présidentielle, c’est Chirac contre Le Pen
















































































20 octobre 2005 : la 33e session de l’UNESCO, pour l’éducation, la science et la culture, adopte la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

Fév. 2000 – Passage aux 35 heures dans les entreprises de plus de vingt salariés. 15 juin 2000 Signature d’un accord interprofessionnel (réactualisé en juin 2001) avec les employeurs (FESAC) sur la réforme du dispositif d’assurance chômage des intermittents du spectacle.


1er janvier 2001 Entrée en vigueur de la nouvelle convention d’assurance chômage instaurant le plan d’aide au retour à l’emploi (PARE) dont sont exclus les annexes 8 et 10.


lundi 8 octobre 2001 Après des années de luttes, de grèves, de mobilisation, après la liquidation du service des costumes, le bradage de ses locaux de la rue des Alouettes dans le 19ème, la Société Française de Production est privatisé. Euromédia Télévision et Bolloré Investissement en sont les repreneurs. Cette privatisation va s’accompagner d’un plan social 130 salariés sur 420 resteront en place.


1er Janv. 2002 – Passage aux 35 heures dans les entreprises de moins de vingt salariés.

Janvier 2002 le CNV (Centre National des Variétés, Chanson, Jazz, un EPIC) est institué par l’article 30 de la Loi 2002-5 du 4 janvier 2002, publiée au Journal Officiel du 5 janvier 2002. Il remplace le Fonds de Soutien Chanson Variété Jazz qui est dissous pour ce faire.


21 février 2002 Après des mois de « vide juridique » consécutif à l’entrée en vigueur de la nouvelle convention d’assurance chômage, le parlement adopte une loi qui proroge le régime spécifique jusqu’à la conclusion d’un accord entre les partenaires sociaux.

25 février 2003 Grève générale du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel. 25 000 manifestants à Paris.

26 Juin 2003 Signature par le MEDEF et trois centrales Syndicales (CFDT, CFTC et CGC) d’un protocole d’accord relatif au régime d’assurance chômage des professionnels intermittents du cinéma, de l’audiovisuel, de la diffusion et du spectacle : Annexes artistes ( 507h sur 10 mois et demi) et techniciens ( 507h sur 10 mois), 8 mois d’indemnisation.
Cette réforme « scélérate » des annexes 8 et 10 entraîne un important mouvement social dans le secteur. La grève générale appelée par notre seule fédération et ses syndicats entraîne l’annulation des grands festivals d’été (Montpellier Danse, Aix-En-Provence, Avignon, Les Francofolies). Développement des coordinations des intermittents et précaires à Paris comme en région

Nov. 2003 – Accord sur la formation professionnelle (ANI)


1 Janvier 2004 Parution de l’ordonnance rendant obligatoire le Guichet unique du spectacle occasionnel et étendant le champ d’application aux entreprises ayant une activité principale qui n’est pas le spectacle mais qui peuvent organiser régulièrement des spectacles.


1er Mars 2004 – Accord sur l’égalité hommes – femmes En réponse aux réactions suscitées par la réforme du régime d’assurance chômage et suite à nos mobilisations, au travaux du comité de suive de l’Assemblée Nationale et du Sénat, un premier Fonds d’État provisoire est créé en 2004. Son objectif est de pallier certaines conséquences de cette réforme, pour ceux que le nouveau mode de calcul excluait de l’indemnisation chômage.


Fin 2004 remise du rapport Guillot et de la mission parlementaire Paillé et création du comité de suivi parlementaire. A la suite de ces rapports un travail de regroupement, de (re)négociation et d’extension de l’ensemble des conventions collectives du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel est mis en place sous la responsabilité des ministères de la culture et du travail.


9 décembre : débat d’orientation sur la culture à l’Assemblée Nationale.

      
      
      
200624/28 avril 2006 48ème congrès CGT Lille Le NSTS et la SSP sont définitivement adopté·e·s ainsi que le Cogétise. La résolution 15 entérine le rôle et la place de la démocratie culturelle.  « Le Congrès décide de faire de l’exigence d’une « nouvelle démocratie culturelle », un axe de construction revendicative et de mobilisation, et d’engager une vaste campagne pour l’adoption d’une loi d’orientation et de programmation pour la culture ». La mondialisation capitaliste se traduit par une marchandisation de l’ensemble des activités humaines. La culture n’échappe pas à cette loi de rentabilité financière. Une loi-cadre est sans doute nécessaire mais on ne saurait s’en remettre aux tenants du libéralisme ou du social-libéralisme, qui se succèdent au pouvoir en alternance, pour faire ce qu’ils n’ont pas opéré depuis des années par soumission à la loi de l’argent et à la « création » rentable. La CGT doit impulser la bataille pour la création d’un grand Service public de la création et de la culture qui permettrait à de jeunes créateurs de monter leurs spectacles en toute indépendance financière. Bataille qui passe par les hommes et femmes, en abrogeant la désastreuse et inégalitaire loi sur les intermittents du spectacle, par des moyens supplémentaires en donnant les recettes budgétaires suffisantes au ministère de la Culture, enfin par la défense de la qualité. La CGT doit se faire le promoteur d’une culture progressiste, antifasciste refusant l’exploitation et l’aliénation humaine des « reality shows », le culte de la violence, le racisme. La culture nationale doit être défendue vigoureusement contre l’hégémonie US dans le cinéma et à la télévision. »   UNEDIC: malgré tout le travail engagé et les mobilisations nombreuses, le gouvernement désavoue les déclarations du ministre de la culture, les positions du comité de suivi, le MEDEF pour soutenir les signataires de 2003, confirme par l’agrément de ce nouvel accord, le protocole de 2003. Mobilisations exceptionnelles de la jeunesse (universitaire et lycéenne) et du mouvement syndical. Présenté le 10 janvier le CPE est retiré le 10 avril 2006.
2007   Élection de Nicolas Sarkozy.Nouvelles attaques contre la Sécurité Sociale
2008    

Janvier 2008 Nantes 1eres rencontres nationales des cafés culture. Contre l’avis général qui proposait d’adapter la réglementation aux bars et HCR le Snam-Cgt fait accepter sa proposition de fonds d’aide à l’emploi.

Juin 2008 création de la Plateforme nationale des cafés culture. Elle réunit le Ministère de la Culture (DGCA), les syndicats professionnels le Snam-CGT, l’UMIH et la CPIH, le collectif Culture Bar-Bars (Fédération nationale des Cafés-cultures), la Région des Pays de la Loire, la Région Aquitaine au titre de l’ARF (Association des Régions de France), la Ville de Nantes au titre de l’AMGVF (Association des Maires des Grandes Villes de France) et puis la Ville de Montreuil.

Juin 2008 signature de la convention collective de l’édition phonographique. Après cette signature la direction de la Spedidam n’aura de cesse d’attaquer devant les tribunaux, en vain, la convention collective de l’édition phonographique. De la même façon, elle mettra tout en œuvre pour détruire le Snam-Cgt.

Juin 2008 signature de l’accord interbranche sur la politique contractuelle dans le spectacle vivant qui anticipe la jurisprudence de la cour de cassation sociale sur le recours au CDD (jurisprudence européenne).

23 janvier inversion de la jurisprudence de la cour de cassation sociale (requalification de successions de CDD dit d’usage en CDI) suite à la directive 99/70 CE sur le recours au CDD, sa transposition en droit français et les jurisprudences de la CJCE. Aucune convention, aucun texte de loi ne peut à lui seul garantir les conditions de recours au CDD. Seul le contrat peut garantir qu’il n’est pas lié à l’activité permanente et régulière de l’entreprise.

20 août: la loi Fillon réforme les règles de représentativité; le décret de 1966 est rendu caduc.

2009    2009 signature de la nouvelle CCNEAC et de la convention collective nationale du spectacle vivant privé. CASC, Conseillers Conventionnels des Salarié·e·s.
2010     
2011     
2012   Mai Election de François HollandeNovembre 2012 expérimentation du GIP en pays de la Loire.
201318 au 22 Mars 50ème congrès CGT. La préparation de la succession de Bernard Thibault a été catastrophique et a entrainé une crise de direction. Son successeur, Thierry Le Paon suite à des affaires d’appartement de fonction, et dans la crise de la direction confédérale démissionne et est remplacé par Philippe Martinez.    
2014    

Janvier 2014 début des négociations assurance chômage donc des occupations et manifestations. Ce mouvement ne fait que grandir à Paris et en région. Intervention aux Molières, occupations dont celles du MEDEF, de la Philharmonie et début de juin 12 000 manifestant·e·s à Palais Royal. Malgré cela le gouvernement Valls va agréer en juin et la ministre Filippetti piégée. Ce sera donc les annonces le 24 juin de la mission Hortense Archambaud, Patrick Gille et Jean-Denis Combrexelle. La mobilisation ne faiblit pas : annulation du printemps des comédiens à Montpellier, nombreuses journées de grèves dans tous les festivals, notamment Avignon. Mouvement unitaire CGT, CIPs et coordination Avignon.

Septembre Aurélie Filippetti démissionne notamment en dénonçant cette réforme.

2015    

7 janvier 2015 Remise du rapport du trio. Le premier ministre Valls annonce à cette occasion la tenue d’une conférence pour l’emploi dans le spectacle, le cinéma et l’audiovisuel, les 15 et 16 octobre 2015.

22 avril loi sur le dialogue social. L’article 20 prévoit la négociation par les organisations professionnelles et de salarié·e·s des annexes 8 et 10 après lettre de cadrage des partenaires sociaux de l’UNEDIC et avec comité d’experts.

Novembre 2015 Lancement du Gip cafés cultures au niveau national. 2 octobre signature du protocole Marc Schwartz Pour un développement équitable de la musique en ligne. Le Snam-Cgt a joué un rôle majeur dans cette négociation.

15, 16 octobre conférence pour l’emploi. La note de la fédération structure ses travaux et aboutie au FONPEPS et aux dispositifs d’aide à l’emploi.

2016    

28 avril accord professionnel assurance chômage annexes 8 et 10 agréé.

Juin 2016 Valls annonce doter les FONPEPS de 90 M€ jamais versé, jamais dépensé. 3 dispositifs d’aide à l’emploi vont en sortir : GIP aide de l’Etat de 500 000 € Fonpeps édition phonographique Fonpeps petites salles

7 juillet 2016 Loi création, architecture , patrimoine (LCAP). Ce n’est pas la loi d’orientation sur laquelle la FNSAC et ses syndicats ont travaillé. Pourtant il y a des avancées sur le code de le Propriété Intellectuelle comme la GRM garantie de rémunération minimale pour les artistes interprètes. L’article sur la pratique en amateur assez catastrophique donnera lieu à mobilisations et mission animé·e·s par le Snam-Cgt et le SFA. Cela aboutira par un encadrement par voie de Décret et de circulaire, qui donne satisfaction.

8 août Loi travail dite loi El Khomri, détricote le code du travail au profit du patronat. Temps de travail, heures supérieures, facilitation des licenciements, accords d’entreprise des conventions collectives de branche sur ces sujets. La Cfdt va être appelée par les employeurs des petites entreprises pour créer des sections et négocier de tels accords.

2017Mars suite aux élections représentativité la CFDT devient la première organisation dans le privé grâce notamment aux politiques de dialogue social dans les entreprises. La Cgt spectacle reste majoritaire tout particulièrement dans le spectacle vivant. La Cgt reste de loin la première organisation syndicale, de mobilisation, contestation, proposition et bien sûr de lutte de classe et de masse.  Mai Election d’Emmanuel MacronJuillet Négociation et échec d’un accord sur la GRM dû à l’intransigeance du SNEP.
2018    1 janvier suite aux ordonnances travail les IRP dont les CE se transforment en CSE. Un recul sévère de la démocratie sociale.