MERCI
Vous avez été plus de 1900 à répondre à l’enquête du SNAM-CGT consacrée aux conséquences du covid-19 sur l’activité des musicien.ne.s intermittent.e.s. C’est un peu moins de 10% de leur effectif estimé (22 000).
Ces données sont précieuses pour le SNAM-CGT afin de connaître les situations individuelles sur le terrain. Elles nous aident à construire et à appuyer des revendications collectives. Aussi, n’hésitez pas à proposer à vos collègues d’y participer. Le lien : http://bit.ly/2xyyVO
Tous les enseignements n’apparaissent pas directement, en particulier ceux sur les salaires perdus. Ils représentent au bas mot 3 millions d’€ sur notre échantillon, avec une moyenne de 1750 € par musicien.ne.s. Si on rapporte ce résultat à la population globale considérée, on peut estimer à 40 millions d’€ la somme des salaires qui pourraient ne jamais être perçus.
Dates annulées, engagements sans contrat, dédommagements rarissimes, reports incertains,
Accès à l’annexe X en grand danger :
Autant d’éléments révélateurs qui confirment notre vulnérabilité quotidienne.
Par ailleurs, dans les répondants :
22% ont eu des contrats annulées avant le 15 mars, date retenue par les autorités pour d’éventuels aménagements.
26% ont déjà des contrats annulées à partir de mai, c’est à dire après la fin du confinement prévu à l’heure actuelle.
Nous connaissons parfaitement les effets en cascade que cette situation induit : reports de programmation, répétitions et résidences impossibles, perte des financements, manque d’entrées de trésorerie rendant impossibles des rendez-vous capitaux dans l’agenda, même dans le cas où ils seraient maintenus (Avignon, par exemple).
Bien sûr, le temps fort estival sera considérablement impacté …
Dans ces conditions, des mesures exceptionnelles doivent être prises
pour soutenir le secteur musical autant que durera la crise sanitaire, mais aussi largement après
car le redémarrage de l’activité s’étalera sur de nombreux mois.
L’analyse des résultats montre des pourcentages stables depuis plus de 96 heures,
nous pensons donc que la photographie est fiable et peut être partagée.