Auto-entrepreneur : la nouvelle gangrène dans l’enseignement artistique

 Publié le : 20 Jan 2020  

On connaissait les vacataires et, globalement, on avait réussi à contenir la vague. Mais un nouveau mal encore plus insidieux et virulent prend de l’ampleur : auto-entrepreneur.

Illégal, pour nous c’est évident. Parce que l’enseignement artistique est un travail d’équipe, parce qu’une équipe doit être coordonnée,  parce que chaque enseignement ne peut pas fonctionner en électron libre, parce que la rémunération doit tenir compte de la préparation des cours, parce que l’égalité républicaine de l’enseignement artistique doit être garantie, parce que les notions de chiffre d’affaires et de rentabilité sont incompatibles avec l’indépendance d’un enseignant. La liste serait encore longue des paramètres qui bannissent cette forme d’entreprise dans l’enseignement artistique.

Cette attaque contre le salariat est frontale dans quelques communes. Les collègues se défendent et attaquent en justice. Si vous êtes dans ce cas, ne restez pas seuls : signalez-vous au syndicat de musiciens le plus proche.