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Pour une SPEDIDAM moderne, efficace et transparente

 Publié le : 2 Juin 2018  

Profession de foi des candidats pour l’élection au CA de la SPEDIDAM de 2018 : Jean-Paul BAZIN, Alain BEGHIN (présenté par le SNAM-CGT), Jean-Luc BERNARD (présenté par le SNM-FO), Martine DEGIOANNI, Karine HUET (présentée par le SNAM-CGT), Jean-Pierre JUSSEY, Slim PEZIN et Guy TOUVRON

Huit artistes s’unissent et font campagne sur la base d’engagements clairs pour l’avenir de la SPEDIDAM

Nous sommes des artistes interprètes qui avons décidé de nous unir pour changer le fonctionnement de la SPEDIDAM et ce, quelle que soit notre appartenance ou notre non-appartenance syndicale. En vous invitant à porter vos voix sur nos noms, nous prenons un certain nombre d’engagements devant vous.

1 – L’efficacité

Qui sait sur quelle base sont effectuées les répartitions dont il ou elle bénéficie ? Qui sait quels barèmes sont appliqués pour des utilisations secondaires de ses prestations ?

Comment se fait-il que nous ne puissions jamais savoir quand les sommes qui nous sont dues vont nous être payées ? Les deux dernières répartitions générales ont été versées avec plus d’un mois de retard ! Pourquoi la SPEDIDAM ne sait pas faire ce que la SACEM fait très bien en matière de répartition et ce depuis de très nombreuses années ?

Pourquoi la SPEDIDAM fait-elle l’objet de réserves sévères dans chaque rapport de la Commission de Contrôle des SPRD ou de la cour des comptes et pourquoi est-ce que cela ne change jamais ? Comment se fait-il que les services informatiques de La SPEDIDAM ne sont pas en mesure d’organiser plus efficacement la répartition qui est une des missions principale de la société ?

A notre époque l’efficacité est possible et nous prendrons les mesures pour y parvenir
Pourquoi la SPEDIDAM continue-t-elle à utiliser des feuilles de déclarations papiers ? La SPEDIDAM est la dernière société civile en France à utiliser le papier carbone pour recevoir les déclarations des ayants droit et à ne pas avoir mis en œuvre une déclaration en ligne.

Nous nous engageons à réorganiser les modes de déclarations des enregistrements dans les plus brefs délais
2 – La transparence, la probité

Qui sait ce qu’il advient de son pouvoir lorsqu’il est remis à tel ou telle lorsqu’une Assemblée Générale est convoquée ? Est-il normal qu’une poignée de sociétaires qui tirent leurs revenus de leurs postes de cadres à la SPEDIDAM aient entre leurs mains plus du quart des suffrages exprimés ?

Pourquoi ne sommes-nous mêmes plus informés des scores électoraux de l’ensemble des candidats et candidates, au mépris des règles les plus élémentaires de la démocratie ?

Nous mettrons fin au système des pouvoirs portés sans limite par quelques personnes et nous engageons a rendre public la totalité des résultats liés aux votes des assemblées générales.

Depuis plusieurs années la fréquence de la lettre de la SPEDIDAM qui était de quatre par an, est passée à une seule. Il n’est pas acceptable que les associés de la SPEDIDAM ne soient pas mieux informés de ce qui se décide en leur nom. Tout ce qui concerne nos revenus et notre société doit être connu de tous.

Nous reprendrons notamment la parution régulière de la lettre d’information
de la SPEDIDAM et de news-letters à destination des professionnels
2 – Unifier le camp des artistes-interprètes

Depuis des années, les divisions, les polémiques et parfois même les procès entre les différentes organisations regroupant des artistes-interprètes n’ont fait que les affaiblir face aux producteurs et aux multinationales de l’industrie phonographique dont les revenus sont repartis à la hausse depuis plusieurs années sans réelle contrepartie pour les artistes. Parallèlement, au gouvernement, à Bruxelles ou ailleurs, des décisions lourdes de conséquences se prennent sans que notre camp pèse suffisamment pour sauvegarder nos intérêts.

Nous travaillerons à unifier le camp des artistes pour être plus forts dans toutes les négociations
3 – Percevoir des revenus issus de l’exploitation en streaming de nos enregistrements

Depuis 2016 la loi prévoit en France une Garantie de Rémunération Minimale (GRM) pour l’exploitation de nos enregistrements en streaming mais elle ne s’applique toujours pas.

Nous agirons pour que toutes les catégories d’artistes perçoivent cette rémunération sur les revenus provenant des exploitations sur Deezer, Spotify et l’ensemble des plateformes

Nous reviendrons sur le refus de la SPEDIDAM de percevoir et répartir les rémunérations proportionnelles aux recettes d’exploitation prévues par la convention collective de l’Edition Phonographique.